Le Syndicat des Enseignants-hercheurs et Chercheurs-enseignants de l’Enseignement Supérieur (SECES) n’a pas pu retenir son silence face aux divers problèmes du pays dont les différentes bavures policières et les trafics. Un communiqué au nom du bureau central du syndicat a été publié samedi dernier.
Mesures drastiques. La vindicte populaire se produit car le peuple n’a plus confiance aux forces de l’ordre et à la justice. Pour cela, « des mesures drastiques et urgentes doivent être prises à l’endroit des autorités militaires responsables ». Mais il n’y a pas que la police qui est visée par le SECES. Le procès du sénateur Lylison qui a été effectué en catimini a également pointé du doigt par le syndicat. Il qualifie même cet agissement de « honteux ». Les enseignants-chercheurs ont, par ailleurs, fustigé la vente des terrains aux étrangers par n’importe quel moyen que ce soit (baux emphytéotiques à titre d’exemples). De tout ce qui précède, le SECES établit quelques recommandations : « Nous revendiquons que la justice prenne ses responsabilités par rapport aux trafics illicites des ressources naturelles et forestières ». Par ailleurs, les enseignants-chercheurs réfutent également l’idée de céder aux investisseurs étrangers la gestion des entreprises nationales telles que la Jirama et l’Air Madagascar.
Aina Bovel