
L’entrée en terre du cyclone Enawo étant imminent, des mesures d’urgence sont prises par le Bureau National de Gestion des Risques et Catastrophes pour limiter les dégâts aussi bien en termes de matériels qu’humains.
« Enawo continue sur sa trajectoire vers les hautes terres et touchera terre ce jour entre Antalaha et Masoala entre 9h et 12 » : messages forts du bulletin spécial de la direction générale de la météorologie de Madagascar hier. Entraînant des vents avec des rafales de 140km/h, il met les régions de Diana, SAVA, Sofia, Alaotra Mangoro en alerte rouge. Tandis que les régions d’Itasy, d’Analamanga et d’Amoron’i Mania sont en alerte verte. Etant donné l’ampleur des risques encourus par le pays, notamment les zones concernées, tous les acteurs sont mobilisés pour minimiser les dégâts lors de ce fameux passage.
BNGRC. A l’instar du Bureau National de Gestion des Risques et Catastrophes (BNGRC) qui a dépêché des équipes d’interventions depuis samedi dernier vers Antalaha, la région Sofia et Analanjorofo. Une initiative qui tenterait de limiter les dégâts aussi bien humains que matériels d’après le secrétaire exécutif du BNGRC, Venty Thierry lors d’un point de presse organisé à l’occasion du passage d’Enawo hier. Se voulant rassurant, ce responsable d’affirmer que « la trajectoire dudit cyclone concerne les régions de Madagascar qui ont bénéficié du plan de contingence régional mis en place par le Bureau ». Ce qui voudrait dire que « les populations locales devraient être à même d’adopter les bons gestes pour faire face aux catastrophes ».
Sites d’hébergement. Cinq sites dans la capitale malgache sont mis en place depuis 9 mois. Interrogé sur les lieux de ces sites, le secrétaire général du BNGRC est resté évasif. « Les lieux des sites d’hébergement seront communiqués en temps voulu » a-t-il fait savoir. Argumentant que « les responsables auprès des districts ainsi que des communes sont au courant des positions de ces lieux. Toutefois, « Le Bureau National de Gestion des Risques et Catastrophes est actuellement en train de se mobiliser pour les réactiver » a-t-il enchéri. Etant donné l’ampleur des risques, l’on se demande alors le pourquoi de ce suspense quant au positionnement des sites d’hébergement.
José Belalahy