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dimanche, juillet 20, 2025
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Insulte à Analakely : Une vendeuse à la sauvette porte plainte

Par crainte de représailles, D. a décidé de ne pas montrer son visage

« Il m’a insulté et devant tout le monde. Un agissement que je n’ai pas toléré. Certes, je suis une simple vendeuse ambulante mais je ne mérite pas d’être offensée de la sorte. J’ai décidé d’ester en justice » a expliqué D., une vendeuse à la sauvette qui fait son petit commerce sous les arcades d’Analakely. Un dépôt de plainte a été fait auprès du commissariat du premier arrondissement en février. L’affaire a été jugée par le tribunal correctionnel le 05 mars dernier et le verdict sera prononcé en avril prochain. D. se porte partie civile contre les agissements qu’elle qualifie « de trop » par le chef d’une société de gardiennage assurant la sécurité d’Analakely. « Et même les policiers municipaux ne nous traitent pas de la sorte. Lui et son équipe détruisent les biens et lancent des insultes à l’endroit des vendeurs ambulants d’Analakely. Tout le monde se plaint de leurs comportements et finalement je me suis porté plaignante dans cette affaire » a continué d’expliquer D. à la presse. Cette dernière se pose d’ailleurs la question si les agents de sécurité peuvent jouer le rôle de la police municipale ou nationale. Avec son faible revenu, elle s’est offert le luxe d’engager un avocat. Une volonté qui marque sa détermination à aller jusqu’au bout sur cette affaire, bien que des tentatives de règlement à l’amiable lui ont été proposés, selon toujours son témoignage. A Analakely, les marchands ambulants sont solidaires de D., ils étaient venus nombreux au procès qu’ils suivent de très près. Banale à la base, cette affaire risque pourtant d’interpeller au plus haut degré. Surtout quand le ministre du Travail et de la Fonction Publique a déclaré, il y a un mois, qu’il suit de près des dossiers sur les agences de sécurité agissant dans un cadre informel et en dehors de leurs compétences, dans la capitale. Quel que soit le protocole entre les autorités et l’agence en question, les agents de sécurité n’auront jamais qualité de polices judiciaires. Sous cet angle, leurs interventions contre les marchands à la sauvette pourraient-être qualifiées d’usurpation de fonction. Sur le cas d’ Analakely, les agents sont eux-mêmes munis de menottes. Un fait qui illustre bien qu’ils se croient en mesure de procéder à des arrestations. A méditer…

D.R

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