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samedi, juillet 19, 2025
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Droit au but

Un milliard d’ariary. C’est le budget du ministère des Sports pour toute une année. Une situation révélée samedi par le SG de ce ministère, Lovatiako Ralaivao, comme un aveu d’impuissance devant un parterre de décideurs du football malgache réunis pour une AGO au centre technique de Carion.

Le ridicule de la situation repose en fait sur la demande de soutien du président de la FMF par intérim, Doda Andriamiasasoa, qui plaidait pour sa paroisse en avouant que le seul déplacement des Barea pour leur match contre Sao Tomé et Principe, avait coûté la bagatelle de 400 millions d’ariary.

Et si on arrêtait tout ?

Et même si le SG du ministère a assorti sa confession d’une promesse (électorale) que tout rentrerait dans l’ordre en 2018 avec un possible accord avec  le ministère des Finances de tout régler au cas par cas, on a bien peur qu’on resterait loin des comptes.

Car les actions de la FMF ne se limitent pas aux seuls Barea seniors d’ailleurs engagés sur deux tableaux avec  la CAN 2019 au Cameroun et la CHAN 2018 au Kenya, mais il y a aussi et surtout le football féminin de notre amie Patricia Rajeriarison, le beach soccer où Madagascar tient un rôle prépondérant pour avoir été champion d’Afrique en 2015 sans oublier les catégories inférieures dont la sélection U17 qui continue d’occuper le centre de Carion après la gifle infligée par la CAF.

Bref, il faudrait des moyens énormes pour espérer subvenir aux besoins de notre football. Mais cela reste heureusement incompris par l’Etat et même par une frange de footeux qui n’admettaient pas qu’on a laissé à Paris Dafé et Rinjala alors qu’ils étaient bel et bien au match aller. Les raisons en sont pourtant simples, car il fallait faire une économie qui oblige à trancher dans le vif du sujet notamment de se baser sur des expatriés au match aller, puisque le coût du voyage est moindre pour ensuite faire appel aux meilleurs locaux au retour.

C’était comme cela depuis le début, mais comme l’écart n’est pas assez important, Nicolas Dupuis a emmené avec lui des incontournables tels Faneva Ima, Dada, Deba Kely, Carolus Dabo et même Voavy Paulin. Dans cette saga, Dafé remplacé par un Dax très entreprenant n’a plus sa place tout comme Rinjala bien trop timoré pour être efficace.

Et du choix économique au choix tactique, le choix du staff technique est vite fait. Sauf peut-être si l’Etat met la main à la pâte. Ce qui n’est pas le cas. Mais devant des mesures jugées non conformes au besoin du haut niveau, on ferait mieux de tout arrêter et de se tourner aux sports du dimanche voire aux Jeux Corporatifs.

Clément RABARY

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