
Qui va remplacer Ahmad aux commandes de la Fédération Malgache de Football ? C’est l’inévitable question après cette assemblée générale de samedi à Carion.
Faute d’avoir désigné son successeur au sein de la FMF avec qui il espère s’entendre sur la conduite à tenir tant dans les relations avec la CAF qu’avec la FIFA, Ahmad semble avoir ouvert la porte à tous les schémas possibles et imaginables.
Du coup on se bouscule au portillon pour mener une campagne avant la lettre pour être le nouveau président de la FMF.
Outre la candidature de Arizaka Rabekoto Raoul qui est assez logique, car il lui a manqué bien peu de choses pour battre Ahmad à Fianarantsoa et comme les deux hommes s ‘entendent à merveille, il s’annonce comme le candidat de la continuité. Il y a aussi d’autres membres du comité exécutif qui se lancent dans la bataille. A commencer par celui qui assure l’intérim, notamment, Doda Andriamiasasoa qui a l’amour du football dans son sang.
Alfred le plus actif. Le président de la Ligue du Menabe, Hawel Mamod’Ali, serait également sur la liste. Le conditionnel est de rigueur, car l’homme s’est bien gardé de courtiser les présidents des ligues contrairement aux autres candidats dont Alfred Randriamanampisoa, le président d’Elgeco Plus, sans nul doute le plus actif à l’heure actuelle.
Heribe Rasoamaromaka a aussi franchi le Rubicon pour apporter ce qu’il appelle un souffle nouveau. Il ne cache pas sa volonté de prendre un nouveau départ au football malgache avec des hommes nouveaux, donc extérieurs à la FMF. Un défi en fait pour un système difficile à cerner avec des ligues au comportement parfois versatile.
Mais sait-on jamais car les textes sont clairs sur le sujet comme quoi Doda Andriamiasasoa assure l’intérim jusqu’en 2018 et que les élections débuteront auprès des sections ensuite les ligues avant d’arriver à l’étage supérieur qu’est la fédération. En clair, les gesticulations à s’attirer la sympathie des ligues actuelles, risquent d’être un coup d’épée dans l’eau car les vrais électeurs sont plutôt à venir. C’est tout aussi simple que ça…
Clément RABARY