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vendredi, juillet 18, 2025
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Projet de loi sur les élections : Examen à la 2e session parlementaire !

Les débats ont été houleux, et les politiciens qui ont répondu positivement à l’appel de la Commission Electorale Nationale Indépendante (Ceni) n’ont pas hésité à exprimer leurs soucis sur l’indépendance de la commission électorale. Parmi eux, Tabera Randriamanantsoa du parti CRN ou Comité de Réconciliation Nationale qui a été clair et net : « Ce n’est qu’une perte de temps ! ». Et lui de poursuivre que « la transparence des élections dépend de la Constitution. Nous, au sein du CRN, affirmons qu’il faudrait mettre sur pied une autre Constitution qui part de la base, procéder à la réconciliation nationale pour enfin réviser les textes relatifs aux élections ».

Manque de volonté. D’autres politiciens comme  Dera Randriatsarafara, membre du bureau politique du Malagasy Miara-Miainga (MMM) et Félix Randriamandimbisoa, député Tiako i Madagasikara (TIM) du 4è arrondissement fustigent le manque de volonté politique de l’Etat. « On constate une grande torpeur ! », s’exclame-t-il. Effectivement, un responsable de la Ceni a soutenu que le projet de texte relatif aux élections sera examiné durant la 2e session parlementaire, soit en octobre. « Est-ce du sérieux ? L’élection présidentielle aura-t-elle lieu en 2018 ? », s’interroge-t-il. Le MMM dénonce également la question relative au jugement supplétif prise en charge par le ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation (MID). « Le MID sera donc à la fois juge et partie, car la question du jugement supplétif est une question d’appréciation », continue ce membre du bureau politique.

Léthargie. Pour ce qui est de Félix Randriamandimbisoa, il fustige le manque de volonté de l’Etat. « Des lois ont été votées l’année dernière, mais jusqu’à maintenant, les décrets d’application y afférents ne sont pas sortis. Comment le projet de texte sur les élections pourrait-il l’être en 2018 ? Nous estimons que c’est sans issue », lance-t-il. Par ailleurs, l’indépendance de la Ceni a été abordée par le député. « Comment pourront-ils arguer que la Ceni est indépendante si le budget qui l’alimente émane de l’Etat ? », soulève-t-il. Néanmoins, il a déclaré que « les élections doivent avoir lieu quand elles doivent avoir lieu et ne peuvent attendre la finalisation du processus de réconciliation nationale ». La Ceni est donc pointée du doigt par la majorité des politiciens, mais pendant ce temps, Hery Rakotomanana, président  de la commission ne cesse de défendre que « la Ceni se dote d’un esprit d’indépendance, autrement ces cadres de concertation n’auraient pas eu lieu ». A suivre.

Aina Bovel

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