
Le couperet tombe pour le maire Mapar de Toamasina Elysée Ratsiraka. Hier, 12 conseillers municipaux sur les 14 présents ont voté sa suspension. La balle est désormais dans le camp du préfet de région qui doit officiellement constater la vacance de poste à la mairie du Grand Port. Le dernier mot appartient cependant au ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation qui, s’il veut se conformer à la décision du conseil municipal, devra prendre un arrêté de suspension. Cet arrêté suspendra pendant un mois le maire Elysée Ratsiraka. Pendant ce mois de suspension, il incombe au premier adjoint au maire d’expédier les affaires courantes de la commune. La suspension définitive ne sera décidée que par un décret pris en Conseil des Ministres.
Trois chefs d’inculpation. D’après le président du Conseil municipal de Toamasina, trois chefs d’inculpation pèsent sur Elysée Ratsiraka. Il s’agit de refuser d’assister aux réunions du Conseil municipal, d’empêcher ses collaborateurs au sein de l’Exécutif municipal d’y assister aussi et de ne pas jouer la transparence dans la gestion du budget 2016 de la commune urbaine de Toamasina. La réaction du maire Elysée Ratsiraka est attendue dans les prochains jours. En tous cas, deux maires élus sous les bannières de la plateforme de l’ancien président de la transition Andry Rajoelina sont suspendus de leurs fonctions en l’espace de quelques jours, ceux de Toamasina et de Port-Bergé.
- Eugène