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mardi, juillet 8, 2025
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Inquiétude sur la préparation des élections à venir

A un peu moins de deux ans de l’élection présidentielle de 2018, il est tout à fait normal de s’interroger sur la crédibilité du processus qui va être enclenché. De la manière dont elle va être organisée, dépendra l’avenir de notre pays. Les différentes crises que nous avons connues ces quinze dernières années nous obligent à rectifier les erreurs du passé. Le temps qui reste avant ce rendez-vous crucial est relativement court et il n’est pas trop tard d’interpeller les autorités pour que les règles soient respectées et qu’elles permettent à la population d’exprimer son choix.

Inquiétude sur la préparation des élections à venir

Le SEFAFI ou Sehatra Fanaraha-maso ny fiainam-pirenena (observatoire de la vie publique), dans sa dernière déclaration, s’interroge sur les conditions d’organisation de cette élection présidentielle de 2018. La question qu’il pose en préambule ; « Les élections à venir, à l’image des précédentes ? », montre clairement ses doutes sur le fonctionnement du processus électoral si les règles ne sont pas clairement définies. Tout d’abord, l’établissement des listes électorales est loin d’être achevée. On recense actuellement 9 800 000 électeurs sur une population de 25 millions d’habitants dont la moitié au moins a plus de 18 ans. L’élection est donc biaisée et ne donne pas une image exacte de l’opinion des Malgaches, désireux d’exprimer leurs désirs ou leurs frustrations. « La démocratie est fondée sur l’alternance du pouvoir par le biais des élections. Le constat ne manque pas d’inquiéter » relève l’observatoire de la vie publique. Les préparatifs en vue de cette élection sont engagés, mais pour le moment, ils ne sont pas très avancés. L’inquiétude du SEFAFI porte également sur le montant du budget alloué ou basket fund des bailleurs de fonds qui, dans l’état actuel, est insuffisant pour disposer de moyens matériels suffisants pour l’acheminement des résultats. Il interpelle également le CENI sur sa façon de renseigner les citoyens et critique ouvertement le contenu de sa page WEB. On peut revenir aussi sur les nouvelles dispositions de la constitution qui stipulent que le président doit démissionner soixante jours avant l’élection et son intérim est assuré par le président du Sénat. Beaucoup de questions doivent être résolues durant ces mois à venir. Alors « Les élections à venir, à l’image des précédentes ? ». La question mérite d’être posée et il est temps de se prémunir contre la fatalité.

Patrice RABE

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