- Publicité -
mardi, juillet 8, 2025
AccueilPolitiqueAttaque contre les religieuses à Antsirabe : La commission Justice et Paix...

Attaque contre les religieuses à Antsirabe : La commission Justice et Paix condamne !

Les séries de condamnations relatives aux actes odieux à Antsahatanteraka Antsirabe continuent.  Après celles de la conférence des évêques lundi dernier, la commission Justice et Paix du diocèse d’Antsirabe réagit aussi. Dans une déclaration en date du 5 avril, signée par l’évêque du diocèse, Mgr Philippe Ranaivomanana, l’évêque président national de Justice et Paix, Mgr Roger Victor Rakotondrajao et le père aumônier du diocèse Santa Jean Noël Andrianasolo, les membres de cette commission sont unanimes : « Nous condamnons les actes criminels organisés à l’endroit des religieuses à Antsahatanteraka Antsirabe ». Nous ne sommes pas sans savoir ce qui s’est passé dans cette localité dans la nuit du vendredi 31 mars au samedi 1er avril. A titre de rappel concis, un couvent a été attaqué par des hommes armés qui ont violé trois religieuses et qui ont, après cet acte inhumain, dérobé la somme de 6 000 Euros et trois millions d’Ariary.

Crime contre l’Humanité. La commission Justice et Paix qualifie ce qui s’est passé à Antsahatanteraka  Antsirabe, dans le même communiqué, de « crime contre l’Humanité » dans la mesure où, selon elle, « c’était une attaque qui a porté atteinte aux droits humains et à la dignité humaine. Avec de la violence, les bandits ont commis du vol, du viol et des agissements inhumains ». Conformément à l’article 7 du Statut de Rome, un crime contre l’Humanité est « l’un quelconque des actes ci-après lorsqu’il est commis dans le cadre d’une attaque généralisée ou systématique lancée contre toute population civile et en connaissance de cette attaque ». Parmi ces actes figurent, entre autres, « le meurtre, l’extermination, la réduction à l’esclavage, la déportation, ou transfert forcé de population, l’emprisonnement ou autre forme de privation de liberté physique en violation des dispositions fondamentales du droit international, la torture, le viol, l’esclavage sexuel, la prostitution forcée, grossesse forcée, la stérilisation forcée, ou toute autre forme de violence sexuelle de gravité comparable, (…) ». Quoi qu’il en soit, la commission Justice et Paix « salue les efforts conjugués par les forces de l’ordre dans le cadre de l’arrestation des auteurs de ces crimes » et « supplie les autorités responsables à prendre leur responsabilité pour que la lumière soit faite dans cette affaire. Que la corruption ne biaise pas la vérité et que les auteurs soient définitivement et concrètement punis ».

Aina Bovel

Suivez nous
409,418FansJ'aime
10,821SuiveursSuivre
1,620AbonnésS'abonner
Articles qui pourraient vous intéresser

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici