Mercredi, Riana Andriamandavy VII avait forcé le portail du Bianco à Ambohibao avant d’être refoulé manu militari vers l’extérieur. Il est revenu le lendemain à la Villa La Piscine avec des gros bras qui ont caillassé le même portail. Le vice-président du Sénat a « récidivé » hier en voulant forcer également le portail de la Chaîne Pénale Anti-Corruption (CPA) aux 67 ha, après s’être frayé le passage dans un embouteillage avec sa Limousine Mercedes, toutes sirènes hurlantes.
Piratage. Avant-hier, il avait fait le buzz sur les réseaux sociaux en tenant des propos outrageants et menaçants à l’endroit des forces de l’ordre. « Est-ce en piratant de la sorte le compte d’autrui qu’on fait de la politique de haut vol ? Déplorable ». Une manière pour le beau-frère de la propriétaire de l’hôtel A & C de signifier qu’il n’est pas l’auteur de ces propos qui constituent un véritable outrage et une menace aux forces de l’ordre. Seuls des spécialistes de la cybercriminalité pourront déterminer si le compte du sénateur HVM élu à Fianarantsoa a fait réellement l’objet d’un piratage.
Enquête. Touché par les « gros mots » qui ont affolé la toile, un haut responsable des forces de l’ordre aurait appelé sur son portable Riana Andriamandavy VII qui se serait montré assez énervé pour ne pas dire agressif. En tout cas, une enquête mérite d’être ouverte pour qu’il n’y ait pas une justice à deux vitesses par rapport à l’affaire de Hary Rapanoelina qui a été condamné pour des propos moins graves, à un an de prison. La même peine que pour le sénateur Lylison qui a appelé à une ville morte. Une infraction si c’en est une, qui est également plus légère qu’une « intifada » contre le portail du siège du Bianco. Reste à savoir si la Justice va jeter la …pierre au vice-président du Sénat afin de ne pas faire deux poids, deux mesures.
R. O