Contrairement aux autres pays, Madagascar devrait accorder plus d’importance à la surveillance maritime étant donné que ce dernier est une île. Effectivement, un vaste territoire marin nécessite un système de surveillance le plus efficace possible. Cependant, on observe que les garde-côtes ne parviennent pas à gérer correctement ce vaste espace, faute de moyens tant intellectuels que matériels. Dans le but de contribuer à l’amélioration de cette situation, le programme européen CRIMARIO avec le soutien du CRFIM met à la disposition du pays ainsi que des Comores un pool de formateurs en visualisation des données maritimes.
Bien que nous n’en entendions pas parler souvent, la criminalité en mer est actuellement très active. En effet, la très récente attaque du tanker Aris 13 sur les côtes somaliennes peut en témoigner. La meilleure méthode pour lutter contre ce genre de criminalité est l’anticipation. Justement, c’est dans ce cadre que le projet CRIMARIO (Critical Maritime Routes Indian Ocean) en partenariat avec le Centre Régional de Fusion des Informations Maritimes (CRFIM) a programmé un parcours pédagogique intensif du 20 mars au 7 avril à Antananarivo.
En quoi consiste ce programme ? Il s’agit d’un parcours pédagogique dédié à Madagascar et aux Comores durant lequel douze professionnels de ces deux pays seront entraînés à devenir des formateurs en visualisation des données maritimes. Ces formateurs devront alors à leur tour transmettre leurs acquis à leurs collègues. On leur aura déjà transmis les outils nécessaires pour l’accomplissement de cette tâche ; notamment l’initiation à la pédagogie pour adultes et bien sûr le perfectionnement en visualisation des données d’intérêt maritime.
Maeva Andriamisaina (Stagiaire)