
Le procès a duré cinq heures à Anosy. L’ancien directeur de cabinet du ministère de la Communication et des relations avec les institutions a comparu hier devant la Cour criminelle ordinaire (CCO) pour répondre aux chefs d’inculpation retenus contre lui. Il s’agit de détournement de deniers publics et de faux et usage de faux. Le verdict de la CCO est tombé hier même : cinq ans de travaux forcés et 80 000.000 Ar d’amende. Une autre personne, un ancien responsable commercial au sein de l’ORTM, écope également des mêmes peines. Trois autres inculpés ont été relaxés au bénéfice du doute. Après le procès, Nivo Ratiarison a immédiatement rejoint l’hôpital de Befelatanana où il est admis depuis un certain temps.
Mandat de dépôt. Après son enquête par le Bianco, l’ancien directeur de cabinet du ministère de la Communication et des Relations avec les Institutions a été placé en octobre 2016 sous mandat de dépôt à la prison d’Antanimora par la Chaîne pénale anti-corruption. Son procès a eu lieu hier à Anosy. A la sortie de la salle d’audience, l’ancien directeur de cabinet qui ne voulait pas être photographié, a eu une rixe avec un journaliste. L’appareil photo de ce dernier a été endommagé. A ce propos, l’Ordre des Journalistes et l’association des journalistes photographes de Madagascar ont condamné les agissements de Nivo Ratiarison. Une action en justice serait intentée contre ce dernier, à en croire le communiqué conjoint de l’Ordre des Journalistes et de l’association des journalistes photographes de Madagascar.
Recueillis par R. Eugène