- Publicité SW45 -
jeudi, janvier 30, 2025
AccueilÀ lireIle Maurice : Claudine Razaimamonjy quitte la Clinique Fortis Darné

Ile Maurice : Claudine Razaimamonjy quitte la Clinique Fortis Darné

Pour l’heure, l’on ignore si la conseillère spéciale auprès de la Présidence de la République a déjà quitté ou non l’île sœur.

En catimini. C’est encore d’une manière très discrète que la conseillère spéciale auprès de la Présidence de la République, Claudine Razaimamonjy a quitté la Clinique Fortis Darné à l’île Maurice. D’après les informations émanant d’une source auprès de cette clinique sise à Floréal, cette femme d’affaires malgache placée sous mandat de dépôt pour détournement de deniers publics, favoritisme dans l’attribution de marchés publics, détournement de fonds et blanchiment d’argent, a quitté la chambre 315 de ladite clinique hier 12 avril et une décharge a été signée à sa sortie. Décidément, la baronne du parti au pouvoir est devenue une spécialiste des actions « en catimini » ou « par… silence » (c’est selon). Faut-il rappeler qu’elle a pris de court tout le monde lundi dernier lorsqu’elle a quitté l’hôpital HJRA à 3h30 du matin pour une « évacuation sanitaire » organisée d’une manière illégale et avec l’aide de hautes personnalités au niveau de l’Exécutif. Pour l’heure, l’on ignore où se trouve Claudine Razaimamonjy après avoir quitté la Clinique Fortis Darné. Selon notre source, son séjour à l’île Maurice est prévu durer deux semaines. Reste à savoir toutefois si elle n’a pas déjà quitté l’île sœur pour une nouvelle destination où elle ne sera plus inquiétée.

« Non-transparence ». Bon nombre d’observateurs estiment qu’elle pourrait rejoindre ses enfants qui ont quitté la Grande Ile dans l’après-midi de lundi, c’est-à-dire au lendemain du départ de leur mère, pour rejoindre la Turquie. Pour l’heure, l’Exécutif et les autorités concernées par cette affaire préfèrent jouer la carte de la « non-transparence ». La société civile et les observateurs déplorent notamment le silence que l’on pourrait classer de « complice », de l’Administration pénitentiaire et de la Police de l’Air et des Frontières (PAF). Les deux entités sont pointées du doigt notamment par le Syndicat des Magistrats de Madagascar pour n’avoir rien fait pour empêcher cette « évasion organisée ». Apparemment, Claudine Razaimamonjy est « persona non grata » à l’île Maurice. L’opposition de ce pays la compare à Mamod Abass Mamodtaky qui a commis cinq meurtres à Fenoarivo. A l’époque, ce dernier a déposé une demande d’asile auprès des autorités mauriciennes. Accusée d’avoir détourné plusieurs milliers de milliards d’Ariary de subventions exceptionnelles destinées à plusieurs communes, la Conseillère spéciale du président Hery Rajaonarimampianina est considérée par l’opposition mauricienne comme « un danger pour le pays ».

Demande d’explications. Jusqu’à l’instant où nous mettons cet article sous presse, l’Administration pénitentiaire et le ministère de la Justice étaient encore incapables de confirmer si Claudine Razaimamonjy qui a quitté la Clinique Fortis Darné en début d’après-midi, est rentrée au pays ou non. Pourtant, en tant qu’autorités responsables, ils devraient être avisés de tous ses déplacements. Nul n’ignore qu’un agent pénitentiaire accompagne la conseillère spéciale du président pour cette évacuation sanitaire. Ce silence des autorités malgaches attisent d’ailleurs les soupçons des observateurs sur une éventuelle implication de l’Exécutif dans cette « évasion ». Nos confrères de « Mo Ti News » ont écrit que Claudine Razaimamonjy a choisi la Clinique Fortis Darné, car au sein de cet établissement, « il y a des médecins qui sont sur le panel des médecins certifiant l’aptitude à voyager ». Un certificat qui lui permettra de poursuivre son voyage dans un autre pays, même en prenant un vol d’Air Mauritius. D’autant plus que d’après les informations, malgré les deux interdictions de sortie contre Claudine Razaimamonjy et son placement en détention préventive prononcé par les juges de la Chaîne pénale anti-corruption, les autorités malgaches n’ont encore formulé aucune requête pour réclamer son extradition. D’ailleurs,  lors de son arrivée à l’île Maurice lundi à 9h45, le Service de l’immigration mauricienne n’avait pas été avisé qu’elle fait l’objet d’une détention préventive. Selon les infos, elle a débarqué comme une touriste aux yeux de la police aux frontières mauriciennes. Elle aurait même passé par un salon VIP qu’est le « Yu Lounge ». A rappeler qu’elle a quitté l’aéroport d’Ivato à 5h40 du matin à bord d’un jet privé immatriculé 5R-AAH de la Compagnie Madagascar Transport Aérien. Ce jour, le premier responsable de la Police de l’Air et des Frontières (PAF) rencontrera la presse, certainement pour répondre à la demande d’explications formulée par le Procureur général près la Cour d’Appel, Randrianasolo Jacques.

Davis R

- Publicité -
- Publicité Google Ads -
Suivez nous
401,973FansJ'aime
9,563SuiveursSuivre
1,463AbonnésS'abonner
Articles qui pourraient vous intéresser

3 Commentaires

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici