Les partis et les syndicats qui ne partagent pas les points de vue des tenants du pouvoir se multiplient. Au vu de leur déclaration, on a l’impression d’assister à des tirs croisés contre le régime en place. Il y a tout d’abord la naissance de la solidarité des partis de gauche qui prônent la démocratie, la justice sociale, l’égalité et le développement. Cette plateforme est composée notamment des partis Dhd, Solid, Psd, Rds, Patram, Freedom et Hem. Au vu de sa composition, cette plateforme ne va pas s’aligner sur la politique de nos gouvernants.
Changement. Il y a également la création d’une nouvelle plateforme dénommée « Rodobe Fanorenana ifotony ». Elle est composée notamment de syndicats et de partis politiques, à savoir, « Zon’Olombelona Mijoro » (zom), « Madagasikara Velona Iray » (MaVI), RMTF et de la confédération des syndicats et des agents de l’Etat de Madagascar (CSAEM). Lors d’une conférence de presse, elle a déclaré que « l’insécurité règne au sein de la société et l’on assiste à la paupérisation du peuple malgache. Le pays a besoin d’un changement ». De ce fait, elle prône la mise en place d’une nouvelle Transition.
Transparence. Le Syndicat des Magistrats de Madagascar, par le biais de sa présidente Fanirisoa Ernaivo, n’a cessé de revendiquer plus de transparence de la part du pouvoir sur le cas de Claudine Razaimamonjy. Faut-il rappeler que cette conseillère spéciale du Président de la République est inculpée de détournement de deniers publics, favoritisme dans l’octroi de marchés publics et blanchiment d’argent. Une situation qui met mal à l’aise le régime.
Dominique R.