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mardi, juillet 1, 2025
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On ne peut pas jurer de la réaction de la population

Comme nous le disions avant-hier, le mois de mai est celui de tous les dangers. Le pouvoir semble se contenter actuellement d’une situation apparemment calme. Malgré le fait que tous les clignotants soient au rouge, ce dernier ne semble pas vouloir réagir et se contente de gérer la crise. Mais, la résignation d’une population qui sait rester de marbre dans l’épreuve ne durera pas éternellement.

On ne peut pas jurer de la réaction de la population

Pour les citoyens malgaches, le calvaire est quotidien. La lutte pour la survie est une réalité qu’ils vivent sans rechigner. Néanmoins, si on tend bien l’oreille, les conversations sont parfois animées et reflètent un mal de vivre évident. Les propos lénifiants du chef de l’Etat et des partisans de régime n’arrivent plus à masquer la gravité de la situation. La hausse incessante du coût de la vie équivaut à une mort lente de la population. La promesse avait été faite par le président de faire des actions sociales pour alléger les répercussions de l’inflation galopante. La population n’a rien vu venir et est obligée d’endurer les pires épreuves dans sa vie quotidienne. Le riz aliment de base des Malgaches est hors de prix pour la plupart d’entre eux. Le prix de 2 000 ariary le kilo a été franchi depuis longtemps et ne devrait plus redescendre en dépit des actions menées par les agents de l’Etat chez les spéculateurs. Les tarifs de l’électricité et de l’eau vont bientôt augmenter. Il s’agit certes d’une mesure tout à fait justifiée en raison des pertes colossales enregistrées par la société nationale, mais pour le consommateur, il s’agit d’un véritable coup de grâce. Son budget déjà rétréci sera presque asséché. Le prix des carburants est un autre problème qu’il doit gérer. Il va être à l’origine d’un train de hausses dans différents secteurs. Dans le même temps, l’Etat n’est pas près de trouver des solutions pour essayer d’adoucir leurs conséquences. Aujourd’hui, on en est là. Le peuple malgache est dur à la douleur, mais il ne va pas rester passif longtemps. Malgré son peu d’attirance pour les réactions violentes, on ne peut pas jurer de la suite des événements.

Patrice RABE

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