
La mise en application du plan sectoriel de l’éducation (PSE) dans le cadre de la réforme du système éducatif requiert la contribution de tous les acteurs. Les sénateurs ont eu leur temps de parole sur la question hier.
La machine est en marche. La réforme du système éducatif entreprise par le ministère de l’Education nationale avance pas à pas. Ce qui s’est manifesté par le passage d’une forte délégation conduite par le ministre Paul Rabary devant les sénateurs hier. Une occasion pour les techniciens auprès de ce département ministériel d’expliquer les enjeux dudit plan, mais également pour les sénateurs d’émettre leurs avis sur comment le réaliser. Comme l’a affirmé le ministre Paul Rabary, « L’étape d’hier consistait surtout à recueillir toutes les remarques, les suggestions, mais aussi les critiques avant la finalisation du plan ». « Une suite logique des consultations publiques déjà effectuées » a-t-il renchéri. Avant d’affirmer que « L’important pour la journée d’hier consistait surtout à améliorer le contenu de ce plan ». L’évènement d’hier était donc une avancée positive qui permettait d’impliquer les représentants élus dans le processus de réforme de l’éducation.
Feed-back. Démontrant leur intérêt sur la question de l’éducation nationale, les sénateurs ne se sont pas privés dans les prises des paroles. En effet, critiques constructives (parfois non), suggestions et recommandations ont été avancées par les sénateurs. Entre autres, le renforcement des capacités des enseignants ou encore la mise en place de mesures d’accompagnement en matière d’infrastructure telles que la réhabilitation des salles de classe. Des idées d’équipement, des salles de classes des écoles situées dans la partie Est de l’île, de tables-bancs fabriquées en bambou ont également émergé durant cette séance plénière. De son côté, le ministère de l’Education nationale a focalisé ses interventions sur la contribution des parents dans la surveillance de l’étude de leurs enfants, sur l’optimisation de la pratique de l’éducation civique, ou encore sur l’identité culturelle. L’importance de la formation des enseignants, la nécessité de l’amélioration des infrastructures à utiliser et le choix de la langue d’enseignement ont également été abordés.
José Belalahy