
Le changement de comportement grâce à la forte sensibilisation des populations locales, tel serait le moyen le plus pratique pour arriver à un Madagascar… propre.
« Madagascar un pays modèle sans défécation à l’air libre ». C’est la vision du Fonds d’Appui pour l’Assainissement dans les missions qu’il s’est fixé. En effet, la journée du 17 mai dernier a été marquée par le début de l’atelier relatif à la réorientation des agences de mise en œuvre du programme Fonds d’appui pour l’assainissement (FAA). Ledit atelier regroupant les premiers responsables auprès de 27 associations et ONG nationales œuvrant dans le cadre de la lutte contre la défécation à l’air libre mais aussi pour un meilleur assainissement de la Grande Ile. En effet, la défécation à l’air libre constitue l’une des premières causes de la prolifération des maladies diarrhéiques. « Ces dernières détenant le record des maladies causant la mortalité infantile dans la grande-île » d’après Herivelo Rakotondrainibe, membre du mécanisme de coordination du programme FAA. Se déroulant sur deux jours, ledit atelier voudrait trouver les stratégies devant permettre un « changement de comportement » chez les populations locales. Un objectif qui se veut être national en couvrant les autres régions non touchées par le FAA.
Vonjy. Un autre atelier de réflexion sur la situation de l’hygiène et de l’assainissement dans la capitale malgache. Ayant pour objectif de dégager les obstacles empêchant d’arriver à « une Antananarivo, propre, loin de l’insalubrité ». Car l’image de la capitale malgache démontre actuellement une ville où des ordures s’amoncellent un peu partout, les canaux d’irrigations sont bouchées, etc. Une ville insalubre malgré les efforts d’assainissement de la ville entrepris par la commune Urbaine d’Antananarivo. « Ledit atelier devait donc permettre aux responsables d’avancer des solutions permettant d’arriver à une ville saine et propre »d’après les dires de Narivelo Andrianarivelo, président de l’association Vonjy IV. Ce dernier d’ajouter que seul la collaboration et la prise de responsabilité de tous les acteurs (RF2, fokontany, CUA, SAMVA, APIPA, ministère de l’Eau, MPATE et les ONG œuvrant dans le domaine) pourraient permettre d’atteindre le but. Etant donné que des ateliers et des réunions portant sur la question de l’hygiène et de l’assainissement ont été organisés sans pour autant avoir des résultats palpables, l’on se demande sur les aboutissements de ces deux ateliers du 17 mai dernier.
José Belalahy