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mercredi, juillet 2, 2025
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La SADC chez Ravalomanana : La réconciliation avant les présidentielles de 2018

Marc Ravalomanana face aux experts de la SADC hier à Faravohitra.

L’ancien président revendique une vraie réconciliation nationale avant la prochaine élection présidentielle.

Dès leur descente d’avion en provenance d’Afrique du Sud, des experts en réconciliation de la SADC se sont rendus au domicile de l’ancien président Marc Ravalomanana à Faravohitra pour une rencontre avec celui-ci. C’était hier en fin d’après-midi. Roelf Meyer, Mohammed Bhabha, Ivor Jenkins et Ebrahim Ebrahim ont évoqué avec le président national du TIM plusieurs sujets dont la réconciliation nationale, prévue par la feuille de route de sortie de crise de 2011. Marc Ravalomanana a affirmé durant la rencontre qu’une véritable réconciliation nationale devrait passer avant l’élection présidentielle de 2018. « C’est pour éviter une nouvelle crise postélectorale. Nous avons d’ailleurs le temps pour réaliser cette véritable réconciliation nationale », a souligné l’ancien président Marc Ravalomanana. Interrogé sur la composition du comité de sélection nationale des 22 membres du CFM, le président national du TIM de répondre : « La réconciliation nationale est un processus qui doit impliquer tout le monde. A ma connaissance, la composition de ce comité de sélection nationale n’était pas le fruit d’une large consultation. »

Inclusivité et gouvernement d’union nationale.  La future élection présidentielle a été également largement évoquée durant la rencontre de Faravohitra. Marc Ravalomanana a confirmé sa position quant à la nécessité d’une élection inclusive et démocratique, sans exclusion.  Pourtant, les experts de la SADC ont remis sur le tapis l’Accord de Cotonou qui interdit aux auteurs de coup d’Etat de se présenter aux élections. Mais, quand on parle de l’Accord de Cotonou, il n’y a qu’Andry Rajoelina qui serait frappé d’inéligibilité. L’actuel président de la République Hery Rajaonarimampianina fait également partie des 109 personnalités de la transition sanctionnées par la communauté internationale. La mise en place d’un gouvernement d’union nationale a été aussi abordée au cours de l’entretien. Les experts de la SADC ont demandé l’avis de Marc Ravalomanana sur la question. Celui-ci a fait savoir qu’il ne s’y oppose pas. Il a profité de l’occasion pour préciser : « Si le TIM a basculé dans l’opposition, ce n’est pas parce que son unique ministre a été limogé du gouvernement, mais c’est parce qu’il n’est plus possible de collaborer avec un régime qui fait de l’exclusion et qui a perdu toute sa crédibilité tant nationale qu’internationale. »

Pays en crise.  En un mot, l’ancien président Marc Ravalomanana voulait faire comprendre aux experts de la SADC que Madagascar est encore un pays en crise. Un pays où la corruption et l’insécurité continuent de faire ravage au détriment notamment du climat favorable aux investissements. « En Allemagne, les investisseurs sont réticents à venir à Madagascar à cause de ces problèmes », a déploré le président national du TIM.

R. Eugène

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