L’acupuncture a fait son entrée dans la Faculté de Médecine d’Antananarivo en 2011, marquée par une formation de cinq médecins.
La Faculté de Médecine d’Antananarivo a effectivement ouvert ses portes à d’autres types de médecine, à part la médecine occidentale, marquée par la sortie officielle de cinq médecins spécialisés dans le domaine de l’acupuncture hier. Ce, depuis 2011. Ce qui signifie une formation de deux pour ces médecins. La cérémonie de remise des diplômes s’est déroulée à Antsakaviro. Ils font ainsi partie de la première promotion, la promotion QIBO Yisheng (nom de l’inventeur de l’acupuncture, 2600 ans avant JC). « Les Malgaches sont habitués à la médecine occidentale. Or, il existe d’autres thérapies aux prix très abordables tout en garantissant perpétuellement des résultats assurés, comme l’acupuncture. Donc, c’est à eux de faire leur choix », confie le Dr Tsito Ravalitera, un des nouveaux sortants. En fait, l’acupuncture serait une médecine de masse dans les pays en voie de développement, mais une médecine de luxe dans les pays développés, selon les informations recueillies. « A l’hôpital Mahitsy par exemple, le coût d’une thérapie complète pour une personne, sur toutes les maladies n’est que 2 000 Ariary », poursuit-t-il. Elle aurait été pratiquée pour la première fois à Madagascar en 1960. Et en 1975, après l’arrivée des Chinois à Madagascar, elle aurait gagné de la place dans quelques établissements publics : Mahitsy, Ambovombe-Androy, Vatomandry et Sambava. Utilisées en général comme moyen de prévention, ces petites aiguilles dorées à planter un peu partout sur le corps auraient comme principale mission de lutter contre la douleur, et arriveraient à réparer certains cas graves comme les ruptures des veines, les retards psychomoteurs.
Arnaud R.