
La performance de chaque membre du gouvernement sera évaluée pendant deux jours à l’Assemblée nationale.
L’article 101 de la Constitution de la Quatrième République stipule : « En début de chaque première session ordinaire, le Gouvernement présente à l’Assemblée nationale un rapport d’exécution de son programme. La présentation sera suivie d’un débat portant sur les résultats des actions du Gouvernement et l’évaluation des politiques publiques. » C’est en vertu de ces dispositions constitutionnelles que 17 ministres sont attendus ce matin à Tsimbazaza. Autrement dit, ces 17 membres du gouvernement conduits par le premier ministre Mahafaly Solonandrasana Olivier seront évalués par les députés par rapport à ce qu’ils ont réalisé. Le débat n’aboutira pas à la destitution du gouvernement si ses résultats sont jugés mauvais par les députés. Par contre, c’est une occasion pour les élus d’interpeller les ministres qui ont failli à leurs missions. Les 14 autres ministres feront leur apparition demain à l’Assemblée nationale.
Consignes. Les 14 autres ministres feront leur rapport demain à l’Assemblée nationale. Lors du Conseil de Gouvernement de 9 mai dernier et en vue de cette présentation par le gouvernement devant le Parlement du rapport d’exécution de son programme, le premier ministre Mahafaly Solonandrasana Olivier « a enjoint les membres du gouvernement à jouer pleinement la transparence, arguments efficaces et convaincants à l’appui, dans le traitement notamment des sujets d’actualité (inflation, insécurité…). » A s’en tenir à ces consignes du chef du gouvernement, son équipe serait notamment attendue sur les problèmes de l’insécurité dont en particulier la recrudescence des vols de vanille, les actes des « Dahalo » dans plusieurs parties de l’île et le kidnapping d’Yanish Ismaël qui est toujours entre les mains de ses ravisseurs ; et les différentes revendications syndicales dont celles des douaniers, des enseignants-chercheurs et incessamment celles des greffiers.
R.Eugène