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dimanche, juin 8, 2025
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Risques naturels : De nouveaux outils de prévision pour anticiper les catastrophes

Madagascar relance sa coopération avec l’ARC (African Risk Capacity), une mutuelle d’assurance contre les risques naturels, au niveau de l’Union Africaine.

La sécheresse et le cyclone Enawo ont frappé fort, cette année, à Madagascar. La Grande île figure parmi les pays vulnérables aux aléas climatiques engendrant toutes formes d’insécurité et impactant sur les valeurs sociétales. Au mois de mars dernier, un protocole de collaboration a été signé entre l’ARC et le Gouvernement Malagasy, par l’intermédiaire de la CPGU (Cellule de prévention et gestion des urgences), afin que le pays puisse se préparer à une éventuelle participation au mécanisme d’assurance  ARC. « La coopération officielle entre Madagascar et cette mutuelle d’assurance a vu le jour en janvier 2014. Il y a un processus d’engagement en cours. Cet atelier de renforcement de capacité et de compétences indique une relance de cette coopération. Les techniciens malgaches doivent être capables d’utiliser le logiciel d’utiliser le logiciel ARV (African Risk View). Celui-ci comprend trois composantes, dont l’indice de pluviométrie, l’indice de sécheresse et la vulnérabilité », a affirmé Federico Doehnert de l’ARC. En effet, la recherche de solution pérenne aux impacts des aléas climatiques figure parmi les priorités du Gouvernement actuel, suite à l’amplification de la sécheresse dans le Sud. Selon le Ministère de l’Agriculture, ce fléau engendre des impacts de plus en plus graves, notamment la malnutrition chronique sévère et l’insécurité alimentaire.

Processus. Madagascar doit disposer de la capacité technique et financière, pour pouvoir honorer ses engagements, une fois membre de la mutuelle d’assurance, selon le directeur du Cabinet du Ministère des Finances et du Budget, Bruno Razananirina, lors de l’ouverture de l’atelier, hier au Colbert. « Maitriser l’outil de contrôle et de suivi, est primordiale pour intégrer la gestion des risques et des catastrophes dans le budget de l’Etat. Même si jamais Madagascar n’adhèrera pas au mécanisme, cet outil reste un système d’alerte en matière de sécheresse et permet aux décideurs de prendre des mesures idoines, par anticipation. La conclusion des techniciens sur la première collaboration suggère la coopération avec les partenaires techniques et financiers pendant les 3 à 5 premières années pendant lesquelles, le pays intégrera la prime d’assurance dans son processus budgétaire, en s’assurant une stratégie pour un paiement continu. La PGU est en discussion avec les partenaires potentiels. La Banque Africaine de Développement (BAD) s’est déjà prononcé pour appuyer Madagascar dans ce cadre », a-t-il indiqué.

 Antsa R.

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