
Contrôle de régularité des papiers des taxis et sanction pour ceux qui ne respectent pas la loi. Des actions concrètes que le syndicat des taxis d’Antananarivo va entreprendre de façon systématique.
Contrôle surprise pour certains et de routine pour d’autres, l’initiative menée par le syndicat des taxis ville d’Antananarivo hier a démontré une envie, voire une nécessité de se défaire de l’irrégularité. Notamment, de se défaire des taxis dits « clandestins ». Une situation que Clémence Raharinirina, présidente de la FTAR ou Fikambanan’ny Taxi Antananarivo Renivohitra a déploré. Cette dernière a en effet, fait savoir que « l’existence des taxis clandestins ainsi que leur prolifération minent le travail de ceux qui s’efforcent d’être professionnels dans le métier ». Clémence Raharinirina d’ajouter que « la pratique est actuellement courante sans que des mesures significatives ne soient prises par les responsables auprès de la commune urbaine d’Antananarivo ». En effet, selon toujours la présidente de la FTAR, les membres auprès du bureau de ladite association auraient déjà effectué des approches auprès de la CUA concernant le problème. « Nous avons exposé les problèmes engendrés par ce fléau auprès de la commune, mais nous attendons toujours des réponses jusqu’à maintenant » a-t-elle renchérit. Il convient toutefois de rappeler que des actions de contrôles ont déjà été et sont effectuées par la commune urbaine d’Antananarivo sur la régularité des papiers des taxis.
Continuité. L’initiative d’hier ne serait donc qu’un début, car la FTAR entend continuer les mesures de contrôle. « Cette action sera pérennisée afin de mettre fin à l’exercice des taxis clandestins » a lancé la présidente de ladite association. A cet effet, des collaborations avec la police nationale, l’Agence des Transports Terrestres, à l’image de ce qui s’est passé hier, vont être renforcées. Des mesures internes au syndicat iront également venir raffermir les rangs des actions déjà entreprises. A ce sujet Clémence Raharinirina a évoqué « l’idée d’une descente auprès des diverses stations routières de la Capitale afin de discerner les vrais des faux taxis ». Outre les sanctions émanant des autorités compétentes comme la mise en fourrière ou le retrait des papiers, le syndicat prévoit également ses propres sanctions à l’encontre de ceux qui défient la loi et les règlements. Menées à la gare routière de « Fasan’ny karana » ainsi qu’au boulevard de l’Europe, l’initiative d’hier a permis de « choper » quinze taxis circulant dans l’irrégularité.
José Belalahy