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vendredi, juillet 4, 2025
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Société civile : Une proposition de règlement de sortie de crise

Malgré la signature de la Feuille de Route de sortie de crise en 2011, et l’organisation d’élections présidentielles et législatives en 2013 aboutissant à la mise en place de l’actuelle  quatrième République, force est de reconnaître que Madagascar subit toujours les séquelles de la crise de 2009 et de la transition. Actuellement, à l’aube de nouvelles échéances électorales, la société civile, avance une « proposition de règlement de sortie de la crise malgache » qui s’appuiera exactement sur la diplomatie et la réconciliation nationale. « Toute crise, même les plus intenses, trouve sa solution et dans la diplomatie et dans la politique », soutient Bakoly Andrianady de l’OSCAR (Organisation de la Société Civile en Action pour la Refondation). Elle estime qu’il faut passer par le dialogue qui est « une priorité absolue » pour reprendre ses termes. « Il faut donner la possibilité aux principaux acteurs et à toutes les parties prenantes – surtout les plus vulnérables et marginalisés de faire mieux entendre leurs voix et de faire en sorte que leurs points de vue soient pris en compte dans les décisions relatives à la politique et aux programmes gouvernementaux », poursuit-elle. Comment ? Au moyen de la Réconciliation nationale.

Stabilité et développement. Actuellement, le comité de sélection des membres du CFM (Conseil du Fampihavanana Malagasy) reçoit toujours la candidature de ceux qui sont intéressés. Puis, il est chargé, une fois composé, de mener le processus de réconciliation nationale. Sur ce point, l’OSCAR estime que justement il « ne doit pas être considéré isolement. Il doit s’inscrire dans un contexte le plus large de la recherche de paix, de stabilité et du développement avec un accent spécial sur la relance des activités socioéconomiques ». Pour ce faire, « la diplomatie est l’un des moyens de cette stratégie permettant d’identifier rapidement et de prévenir les risques d’affrontement majeur et de l’escalade des menaces aux Droits de l’Homme », soutient Bakoly Andrianady. Par ailleurs, elle souhaite que le concept de souveraineté ne soit pas utilisé comme une « circonstance exonératoire permettant d’écarter les engagements souscrits dans la Feuille De Route du 16 septembre 2011 devenue Loi nationale ». Elle exige également l’implication de la société civile dans ce processus de sortie de crise qui requiert  plus de «célérité, d’impartialité, d’efficacité et une meilleure coordination dans ses actions afin de créer une atmosphère favorable à la tenue d’élections démocratiques en 2018 » de la part du gouvernement.

Aina Bovel

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