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jeudi, mai 15, 2025
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Métier hors-du-commun : Garçon de morgue !

Comment arrivez-vous à vaincre la peur, puisqu’on parle d’un métier qui fréquente des morts ici ? A cette question, notre interlocuteur qui a demandé à ne pas publier son nom dans l’article livre sa réponse : « A vrai dire, il n’y a rien à avoir peur des morts, puisque ce sont des êtres comme nous qui ont fini leur course ». Notre garçon de morgue a 35 ans et il a déjà derrière lui dix ans d’expérience professionnelle. Comment as-tu  débarqué dans ce travail il faut dire hors-du-commun ? « C’est surtout une histoire de famille. Mon grand-père et mon père ont fait ce travail. A vrai dire, le métier de garçon de morgue se transmet de père en fils pour notre cas » continue-t-il dans la foulée. Le travail est décent, selon lui. « Outre le fait qu’on est fonctionnaire, nous recevons aussi des primes de la part des familles éplorées. Nous leurs rendons service surtout en les aidant pour baigner une dernière fois les personnes décédées avant de les vêtir. Une manière pour vous dire que ce travail fait bien vivre son homme » rassure le jeune garçon de morgue. Père de deux enfants, il vit comme tous les pères de famille qui assument. Il fait du sport (football) le week-end, quant il n’est pas à son bureau pour assurer le tour de permanence. Il emmène sa famille pour une petite ballade en ville et prend soin de ses enfants autant de fois que le temps lui permet. « C’est un métier comme un autre. Il faut avoir en tête que les morts ne bougent plus et surtout on leur rend hommage en les rendant service. Je suis fier de mon travail » selon toujours notre interlocuteur. Dans son travail, il aide aussi les médecins légistes pour les cas d’autopsie. Et là, la morgue devient une véritable boucherie, puisque la pratique consiste à prendre des échantillons d’organes et scruter l’intérieur du cadavre. « Ce n’est pas que je suis un homme sans état d’âme, mais je garde en tête que c’est mon métier et un métier qui fait vivre. En adoptant cet état d’esprit, je n’avais jamais été dégoûté de mon job et surtout je ne ressens pas la peur » continue-t-il d’expliquer. « Mon enfant ? Bien que le travail rapporte bien, je souhaite par contre qu’il fasse d’autres choses dans l’avenir. Un travail plus rémunérateur que le mien comme disait l’adage ‘’adala izay toa an-drainy’’ » conclut-il.

D.R

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