Le litige foncier entre une société immobilière et l’association Rugby Club Tanora Soavimasoandro (RCTS) risque de faire des vagues. Pour rappel, en 2005, la CUA a officiellement donné l’autorisation à l’association en question d’utiliser un terrain pour y jouer. Du coup, depuis un peu plus de dix ans, plus de 250 jeunes rugbymen ont pu utiliser le terrain en question. Voulant transformer cette simple jouissance en droit de propriété, ils ont récemment demandé à l’acquérir officiellement. Une initiative qui a tourné court puisque le 14 juin dernier, des éléments de la police sont descendus sur place pour une expulsion manu militari. Suivie de la clôture immédiate du terrain par 70 ouvriers. Et depuis les travaux n’ont plus cessé, au grand dam des jeunes du RCTS qui n’ont plus de terrain pour jouer.
Ce qui est d’autant plus inadmissible dans cette affaire, c’est que l’entreprise qui prétend être le propriétaire du terrain a tout simplement usurpé le nom du groupe Filatex, en déclarant faire partie de ce dernier. Ce que le groupe Filatex a formellement démenti. En somme, il s’agit purement et simplement d’une usurpation d’identité puisque, en fait, l’entreprise en question appartient à E. N, un opérateur, totalement étranger du groupe Filatex. Et apparemment, l’opérateur en question est un coutumier du fait, puisqu’il a déjà fait la même chose sur les projets immobiliers de Filatex à Ambatobe.
R.Edmond