
L’ingénieur diplômé de l’école polytechnique du centre national de recherche agronomique de Saint Cyr école, José Michel Andrianoelison, dit José Kely est notre invité ce jour dans notre rubrique « Qui sont nos hommes politiques ? ».
A la question qu’est-ce que vous aimez et vous détestez dans la vie, l’ingénieur du génie rural des Eaux et des Forêts (Paris) a déclaré « j’ai toujours aimé voyager pour découvrir des terroirs, des régions, des pays et y rencontrer des personnes, leurs traditions et leur manière de vivre. J’ai eu la chance de pouvoir le faire dans le cadre de mon métier d’ingénieur du génie rural et au fil des interventions sur les divers périmètres hydro agricoles, j’ai découvert la plupart des districts de Madagascar. Actuellement je m’intéresse plus lors de mes voyages aux traditions locales. J’aimerai pouvoir découvrir deux régions du Monde que je n’ai pas pu visiter: l’Amérique du Sud et l’Océanie. Je déteste par dessus tout être en contraint à une relation avec une personne qui, à la fois, n’est ni franche ni précise. Sans franchise, pas de collaboration efficace. Sans précision, pas de résultat concret. Et lorsque les deux qualités sont absentes chez votre interlocuteur, il vous est difficile de vous soucier avec lui du bien commun, souci qui est pour moi une finalité importante dans toute relation humaine »
Souvenir. Pour ce qui est de son meilleur et pire souvenir, José Kely a notamment annoncé que « mon meilleur souvenir est la longue journée du 28 décembre 2013, jour de mon mariage religieux avec Ony à Antananarivo, après des années de vie à l’étranger, en présence de nos trois fils et de nos proches après 21 ans de vie commune. Une journée heureuse entourée de tous ceux qui nous ont connus et soutenu pendant les moments difficiles. Je revois avec plaisir le film qu’une amie nous a offert en souvenir même si je me souviens de tous les détails insolites de la journée: par exemple sur la route de lieu de culte, un jeune passant s’est étonné à haute voix que le marié soit aussi vieux. Ce qui était mon cas (Toa bainina be ilay mpanambady!) Mon pire souvenir est un véritable traumatisme. J’ai été au volant de la voiture qui a transporté le corps de mon père défunt de l’Hôpital de Soavinandriana (HOMI) à Ampefiloha. J’étais en compagnie de mon frère aîné qui s’occupait de mon père. Les détails de notre itinéraire et de chaque cahot sont restés dans ma tête! C’est un souvenir qui me hante toujours et que je ne suis pas arrivé à estomper ».
Bizarre. Toujours à propos de José Kely, « mes plats préférés ne sont pas des exemples en matière diététique et je n’ai plus la possibilité d’en abuser: « hena ritra sy lasary voatabia « ou « voankena mitono « (rognon braisé). J’apprécie de plus tout ce qui est poisson et fruit de mer alors que je n’en voulais pas du tout dans mon jeune âge. A chaque retour de l’Itasy je ne manque pas de déguster un « trondro tilapia lafiana anandrano ». J’ai pratiqué le basket-ball dans ma jeunesse mais le seul sport que je pratique très épisodiquement est la marche. Mon seul hobby est la lecture ou plus précisément la relecture de livres que j’ai pu lire des années auparavant.
Enseignement. A la question qu’est-ce qu’il fait actuellement, « depuis mars 2017, je représente à Madagascar de la Société Française de Réalisation d’Etudes et de Conseil (SOFRECO). Cette société souhaite ouvrir un bureau à Madagascar et intervient déjà dans le secteur agricole, énergie et enseignement professionnel. Mon premier contact a été assez « houleux » mais franc et efficace avec cette firme en 1981 lorsque le bureau d’études a été choisi par la Caisse Centrale de Coopération Economique (l’actuelle AFD) pour un contrat de maître d’ouvrage délégué pour la mise en place du complexe sucrier d’Analaiva (Morondava) alors que j’étais le responsable du projet au sein du Ministère de l’Agriculture.»
Recueillis par Dominique R.