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mercredi, mai 14, 2025
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BEPC Antananarivo-Renivohitra : Un taux de réussite de 48,08%

Les résultats du BEPC sont sortis hier pour la CISCO d’Antananarivo-Renivohitra.

48,08 % des candidats aux examens du BEPC ont été admis pour  le  CISCO d’Antananarivo-Renivohitra. Une baisse de 3,92%par rapport à l’année dernière.

A l’instar des CISCO des autres régions, celui d’Antananarivo-Renivohitra a affiché une baisse du taux des élèves admis aux examens du BEPC. 48,08% seulement ont réussi les épreuves cette année tandis que 2016 a vu un taux de 52 %. En effet, les bilans provisoires enregistrés ont démontré une chute du nombre de candidats admis aux examens du BEPC. Une baisse alarmante qui s’expliquerait par l’incapacité des élèves à répondre aux questions parce que la façon dont elles ont été posées leur était nouvelle d’après le chef de la circonscription scolaire d’Anosibe An’Ala. Propos partagés par un autre chef CISCO, celle de Mandoto où le cas a également été constaté. Une situation qui nuit considérablement aux établissements publics où les taux sont les plus faibles. La suppression des cours particuliers au sein des établissements publics seraient une des solutions avancées par le ministère de l’Education Nationale.

Mesure. Les cours particuliers se multiplient et continuent à se répandre actuellement. Souvent proposés par des enseignants en quête de plus d’argent pour arrondir leurs fins du mois, lesdits cours sont bénéfiques pour certains et non pour d’autres. Consistant à traiter des sujets-types des examens officiels, les cours ne seraient pas efficaces à en croire le ministre Paul Rabary. « Avec ces sujets-types, les élèves ont plus tendance à faire du par-cœur au lieu de bien analyser », a-t-il fait savoir. Avant d’ajouter que « les enseignants qui produisent lesdits sujets-types sont les gagnants dans l’histoire ». Paul Rabary d’enchérir que « seuls des établissements publics qui ont reçu une autorisation exceptionnelle peut entreprendre d’organiser des cours particuliers ». Par ailleurs, Le ministre Paul Rabary se voulait être rassurant en affirmant que « le taux de réussite enregistré ne constitue pas un ou des indicateur (s) quant à la situation actuelle de l’enseignement ». « On aurait pu faire en sorte d’avoir des résultats à 100% mais qui ne correspond pas à la réalité existante ni au niveau des élèves », a-t-il ajouté dans la foulé. Quoi qu’il en soit, le faible niveau scolaire des élèves malgaches n’est plus à démontrer. Améliorer le système éducatif nécessite les efforts de tout un chacun et non seulement des acteurs gouvernementaux.

José Belalahy

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