Alors que certains pays africains comme Madagascar peinent à débloquer les financements du FMI , le Burkina Faso vient d’être qualifié de cette institution de Bretton Woods. Selon un article de l’agence Ecofinance, le Burkina Faso est un des pays africains à forte croissance. « De 2015 à 2016, la croissance du Produit intérieur brut (PIB )au Burkina Faso est passée de 4% à 5,9%, portée par l’augmentation significative de l’investissement public, le secteur agricole et minier, en dépit des problèmes sécuritaires et des tensions sociales, a indiqué le Fonds monétaire international (FMI), au terme de son septième et dernier examen du programme triennal (2014-2016) Burkinabè soutenu par la Facilité élargie de crédit (FEC) »
« Parmi les facteurs ayant participé à cette dynamique, se trouve la déflation qui s’est établie à 0,2% en 2016, comparativement à 0,9% d’inflation en 2015, en raison de l’abondance des récoltes, de l’accessibilité du marché intérieur, de la réduction des prix à la pompe qui a favorisé la baisse des coûts du transport. Pour l’institution de Bretton Woods, le Burkina Faso est un bon élève dans la zone, en témoignent ses perspectives économiques positives. En 2016, les recettes fiscales collectées ont atteint 15% de la création de la richesse des agents résidents, en hausse quoique marginale de 0,8%. Toutefois, la hausse des dépenses courantes notamment la masse salariale, a entrainé l’élargissement du déficit budgétaire qui est passé de 2% un an plus tôt, à 3,1%, un point de pourcentage au-dessus des critères de convergence de l’UEMOA ».
Recueillis par R.Edmond.