Les vacances ne sont pas encore terminées, et voici déjà qu’arrive l’heure des préparatifs de la rentrée !
Les parents des élèves scolarisés dans les écoles privées et ceux du système français, sont déjà aperçus dans les grands magasins et les librairies, liste des fournitures à la main. Pour certains établissements, en effet, la rentrée est dans moins d’un mois. Les voici donc à nouveau face à l’évidence : la rentrée coûte cher. Le budget de la rentrée ne cesse d’augmenter. Outre les cahiers et stylos, les manuels et surtout les cartables figurent parmi les plus onéreux. Jusqu’à Ar 150.000 pour un cartable bien robuste d’une marque bien connue. S’y ajoutent les effets vestimentaires qu’il va falloir également acheter. Tenues et chaussures de sport, uniformes pour certains établissements, ainsi que les vêtements pour l’école pour ceux qui ne portent pas d’uniforme. La facture grimpe facilement jusqu’à un million d’ariary, voire davantage, si l’on choisit des articles de qualité.
Exploit ! Il n’en est pas de même pour les élèves des familles moins nanties. Scolarisés dans les EPP (écoles primaires publiques), les enfants se contentent du strict minimum. Toutefois, honorer les dépenses nécessaires aux inscriptions, notamment, mais également à l’achat des fournitures, relève de l’exploit pour les parents, dont la grande majorité est issue de milieu plus que modeste. Les parents doivent débourser, au minimum Ar 100.000 par enfant pour assurer que celui-ci dispose de toutes les fournitures et de tout ce qui est nécessaire à sa scolarité. Cahiers, livres, tabliers, souliers etc. Les enseignants des EPP, face aux difficultés des parents à réunir toutes les fournitures scolaires, sont plus indulgents les premières semaines après la rentrée. Et même si le retour sur les bancs de l’école ne sera que dans deux mois, certains parents appréhendent déjà de ce qui les attend…
Hanitra R.