La Banque Mondiale reçoit le satisfecit de la Banque Mondiale dans le domaine des réformes fonciers. Dans un article paru sur le site officiel de la Banque Mondiale, André Tessyern spécialiste du foncier de la Banque Mondiale annonce que compte tenu des résultats satisfaisants obtenus à Madagascar, de nombreux pays peuvent s’inspirer de l’exemple malgache. « Plusieurs pays africains s’intéressent déjà à la réforme foncière malgache car elle répond à des questions difficiles et propose des solutions techniques et juridiques fiables et accessibles », précise le technicien de la Banque Mondiale. La Banque Mondiale parle notamment des succès obtenus dans la Commune rurale d’Andriambilany.
« Le succès rencontré dans cette commune tient à de nombreux facteurs dont, en premier, la gouvernance locale. La maire, dans l’exercice de sa fonction, met un point d’honneur sur la transparence, la redevabilité et la participation de la communauté aux décisions. Il existe également une bonne synergie entre les différents services qui touchent au foncier au niveau local : entre la commune, le guichet foncier, le service topographique et domanial », notent Anna Wellenstein, directrice des stratégies et opérations de la Banque mondiale et Jorge Munoz, chef de service au Pôle mondial d’expertise en Développement social, urbain et rural, et résilience, tous les deux en visite dans la commune rurale d’Andriambilany.
« La décentralisation est un aspect clé de la réussite de la réforme foncière telle que nous l’avons vu dans la commune d’Andriambilany », explique Hanitra Rasendrasoa, Directeur général des services fonciers. « Ce succès est également dû à une bonne organisation des services sur le plan technique, allié à une grande transparence et une participation active de la communauté dès l’identification des parcelles, une communication active avec l’administration foncière locale ainsi qu’à la mise à disposition de moyens techniques tels que le plan local d’occupation foncière (PLOF »).
Recueillis par R.Edmond