- Publicité -
samedi, juillet 5, 2025
AccueilSociétéHépatite B : Il faut 48 millions d’ariary pour la traiter!

Hépatite B : Il faut 48 millions d’ariary pour la traiter!

Les journalistes se sont joints à Sopharmad pour cette campagne de vaccination pour prévenir l’hépatite B.

Prévue se terminer ce mois, la campagne de vaccination contre l’hépatite B organisée par Sopharmad se poursuivra jusqu’au mois de septembre prochain.

Présente dans la Grande-Ile, l’hépatite B n’est pas encore connue du grand public malgré les campagnes de sensibilisation lancées par les divers acteurs. La maladie touche toutefois 23% de la population malgache selon les dernières statistiques de l’OMS datant de l’année 2016. Un taux considérablement élevé selon Henintsoa Andriamiarana, responsable marketing auprès de Sopharmad lors d’une conférence de presse à Ambanidia hier. Cette dernière d’ajouter que « ce taux équivaut à une personne malade d’hépatite B sur quatre à l’échelle nationale ». Avant d’enchérir que « les personnes qui habitent les zones rurales sont les plus touchées par la maladie ». Une situation alarmante étant donné que la maladie se transmet facilement : par la salive, le sang et/ou les secrétions génitales. Lesdits moyens constituant le quotidien des Malgaches. C’est dans le but de limiter la prolifération de cette maladie qu’a été lancée par Sopharmad une campagne de vaccination à moindre coût. Devant prendre fin ce mois d’août, l’initiative voudrait toucher le plus de monde possible et se prolongera jusqu’au mois de septembre prochain. Les familles moyennes sont les cibles premières de la campagne étant donné que les trois doses complètent valent à peu près quarante milles ariary au lieu de cent vingt milles ariary en temps normal. Les vaccinations quant à elles peuvent se faire auprès d’une trentaine de pharmacie de la Capitale.

Traitement. Il convient de rappeler qu’il existe actuellement cinq types d’hépatite (A, B, C, D et E). Si les types A et E s’éliminent facilement par le corps humain, celui de type B peut provoquer le cancer du foie. Autre spécificité de cette maladie, la difficulté de traitement. En effet, les malades atteints par cette maladie font face à de nombreuses difficultés. Entre autre, un coût de traitement exorbitant. Il faut au moyen débourser environ « 48 millions d’ariary » pour traiter un malade d’hépatite B. Une somme pharaonique bien au dessus de la portée des « petits Malgaches susceptibles d’héberger le virus de l’hépatite B». Interrogée sur les difficultés de traitement de cette maladie, Henintsoa d’avancer « qu’outre ce coût élevé qui n’est pas à la portée de la majorité des Malgaches, il y a également les problèmes de logistiques liés à l’importation des médicaments». « Ce qui n’est pas facile à gérer étant donné que le virus a le temps de se multiplier et de causer des dommages  en attendant des médicaments » a-t-elle renchéri. L’ignorance constitue également un facteur rendant le traitement difficile. D’un côté, le malade ne présente pas de signe extérieur pouvant laisser penser à sa maladie, de l’autre, de nombreux Malgaches ne connaissent pas encore ce qu’est l’hépatite B et ce qu’il peut causer au corps humain. Elle peut toutefois être traitée, mieux, elle se prévient par la vaccination. Et pour cela, trois doses suffisent pour se protéger et protéger sa famille contre ce risque. Le proverbe « vaut mieux prévenir que guérir » y trouve tout son sens… D’autant plus que « la prévention » figure parmi les nombreuses vertus des Malgaches.

José Belalahy

Suivez nous
409,418FansJ'aime
10,821SuiveursSuivre
1,620AbonnésS'abonner
Articles qui pourraient vous intéresser

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici