
Les pratiques d’Hygiène, d’Organisation, de Restauration de l’Environnement et de la Biodiversité (HOREB) dépassent largement les critères et les normes internationales.
Tous les acteurs de développement se mettent actuellement à appliquer le référentiel HOREB, lancé par la société Faly Export, depuis ces dernières années dans le cadre de ses activités de RSE. « En effet, l’administration, les Collectivités Territoriales Décentralisées, le secteur privé comme les exportateurs, Agrivet et Orange ainsi que les organisations de producteurs ont tous manifesté leur volonté à y participer afin d’asseoir un réel développement inclusif et durable », a expliqué Faly Rasamimanana, le directeur général de Faly Export, qui plus est l’initiateur de ce projet. Ce référentiel HOREB sera ainsi mis en avant dans le cadre de la Foire Internationale de l’Agriculture-Agro-business et Agroalimentaire organisée par le ministère auprès de la Présidence en charge de l’Agriculture et de l’Elevage le 14 septembre 2017 au parc des Expos à Tanjombato.
Carte HOREB. Ce sera discuté entre toutes les parties prenantes par le biais d’une conférence-débat avec la sollicitation des partenaires techniques et financiers. En fait, « les bonnes pratiques en matière d’hygiène, d’organisation, de restauration de l’environnement et de la biodiversité ainsi que de l’amélioration du bien-être de la famille des producteurs de l’HOREB dépassent largement les critères du commerce équitable et les normes sociales GRASP lancées par Global GAP. La preuve, la coopérative Taratra regroupant plus de 700 paysans, a bénéficié d’une prime à raison de 4 Centimes/kg de litchi vendu sur le commerce équitable via la société Faly Export, en plus du revenu tiré de la vente de sa production. Et parmi lesquels, près de 200 producteurs qui possèdent la carte HOREB sont membres de la société Faly HORDEA que nous avons mise en place. A chaque commercialisation de leurs produits, 50% de bénéfice net leur sont versés directement. L’an dernier, ils ont déjà pu exporter trois containers de cannelle à Bordeaux. En outre, ils ont commercialisé 8 tonnes de vanille verte qui sont en cours de traitement. Et un contrat de 1 300 tonnes de litchi est déjà prévu pour cette campagne », a-t-il évoqué.
Redorer l’image. Et les retombées pour les producteurs sont déjà palpables. « La coopérative Taratra a entre autres pu acquérir par ses propres moyens, un véhicule 4×4 pick up et des motoculteurs. Ce premier lui est indispensable pour une évacuation sanitaire, le transport des intrants et de sa production et pour la mise en place des structures servant à développer le monde rural. Les enfants des producteurs détenteurs de carte HOREB sont tous scolarisés. Leurs familles ont pu aussi avoir accès aux soins de santé de base. En revanche, ils doivent respecter l’environnement tout en s’engageant à reboiser afin de maintenir l’équilibre de l’écosystème. L’objectif vise à redorer l’image des produits d’exportation de Madagascar sur le marché international », a conclu Faly Rasamimanana.
Navalona R.