
Pour les parents, la rentrée scolaire se conjugue avec dépenses faramineuses affiliées à l’achat des fournitures de leurs enfants. Cette année a vu une hausse de nombreux articles.
Si certains enfants sont ravis de retrouver les bancs de l’école, les parents ont du mal avec la gestion de leur portefeuille. En effet, une certaine hausse a été enregistrée sur quelques articles. Les packs de cahier, par exemple, ont connu une augmentation d’environ 1.000 ariary. La hausse des prix des cartables a le plus marqué les esprits cette année. Haingo, une marchande du côté de Tsaralalàna d’expliquer la situation. « L’arrivage de nouveaux modèles de cartable, plus pratiques et plus confortables que ceux de l’année dernière, est la raison de cette hausse », a-t-elle fait savoir. Une situation qui est difficile à gérer pour les parents qui doivent user d’une bonne gestion de leur budget. « J’ai dépensé plus d’argent pour l’achat des fournitures scolaires de mon enfant cette année » a fait savoir Fara, une mère de famille. Cette dernière d’ajouter que « le budget alloué à ces achats était d’environ 150.000 ariary, celui de cette année est allée jusqu’à 250.000ariary ». Par ailleurs, hausse ou pas, les parents sont contraints de s’acquitter de leurs responsabilités. Les propos de Tolotra R. résument bien leur situation. « Pour l’éducation de nos enfants, nous devons tout faire pour leur offrir les outils et matériels nécessaires », a-t-il enchéri.
Rentrée. La journée d’hier a affiché une certaine effervescence dans de nombreuses écoles privées de la Grande-Île. En effet, hier a été la rentrée scolaire des écoles privées suivant le programme français. Une rentrée qui diffère toutefois selon les calendriers scolaires des autres établissements car la rentrée est pour certains d’entre eux prévue pour la semaine prochaine. Il convient de rappeler que la rentrée est fixée vers le mois d’octobre pour les établissements publics de l’île. Par ailleurs, les avis divergent sur les prix des fournitures scolaires. Si certains parents affirment une hausse considérable, d’autres n’y voient pas de différence. Ce qui fait de l’appréciation une question de portefeuille.
José Belalahy