Si la présidente de l’association des taxis de la ville d’Antananarivo (FTAR) Clémence Raharinirina persiste sur son projet de manifestation prévue se tenir mardi prochain, la commune urbaine d’Antananarivo poursuit son dialogue avec les transporteurs (taxis, taxis Be, transporteurs des marchandises). On a appris hier que les deux parties se rencontreront pour la deuxième fois lundi prochain à partir du 14h à l’Hôtel de ville à Analakely. « La mairie n’a jamais cessé de mener des tractations pour convaincre les transporteurs à adhérer à son projet visant à améliorer les conditions de transport de personnes et des marchandises dans la Capitale. », a expliqué hier Landy Raveloson, directeur des Transports et de la Circulation Urbaine au niveau de la CUA. Avant d’enchainer : « La preuve, la majorité de ces transporteurs est attendue lundi prochain pour la poursuite de ce dialogue. D’ailleurs, la commune n’a jamais déclaré la guerre à ces derniers. »
12 points. D’après Landy Raveloson, les usagers des taxis et des taxis Be sont également invités à cette deuxième rencontre. « Ils (usagers) auront aussi leurs mots à dire. A notre connaissance, ces usagers aspirent à cette amélioration des conditions des transports dans la Capitale. », a-t-il souligné. Dans un communiqué d’hier, la CUA rappelle qu’elle n’a retenu dans le cahier des charges des taxis et des taxis Be que 12 points sur les 104, après l’annulation de l’arrêté municipal n° 784. Bref, la rencontre de lundi prochain permettra à la CUA d’apporter davantage d’éclaircissements non seulement sur l’Omavet, mais aussi pour mettre fin à la manipulation de l’opinion dont l’objectif, selon un responsable au niveau de la mairie, est de ne pas permettre aux tananariviens d’avoir accès à une meilleure qualité de service.
- Eugène