La saisie de deux pistolets par des policiers du Service antigang de la police nationale à Anosy à Ampasika le 11 septembre dernier chez les deux bandits abattus, qui tentaient d’attaquer un vendeur de bovidés, ont prouvé l’existence d’un réseau bien structuré de trafiquants d’arme dans la Capitale. Un responsable de la brigade criminelle de la police nationale à Anosy a conclu sur ce résultat hier à la presse quand il a présenté les succès des enquêtes menées par ce service sur cette affaire. Le 12 septembre, la police a reçu un renseignement digne de foi indiquant la présence de trafiquants d’armes rodant dans la ville. Après un tapissage de près d’une semaine, les limiers de la BC sont tombés sur sept individus dont trois femmes. Deux pistolets de marque Beretta munis de huit balles et 30 cartouches de chevrotine ont été saisis sur les suspects. Deux de ces derniers ont été surpris alors qu’ils étaient en train de livrer un pistolet à un client. L’enquête a révélé qu’un élément des forces de l’ordre dont le corps d’appartenance n’a pas été mentionné, figure parmi les trafiquants arrêtés. Selon les informations, une centaine de ce genre d’arme circulent encore quelque part notamment dans les environs d’Ivato. La brigade criminelle ajoute que des fusils à pompe se trouvent également entre les mains des trafiquants. Parlant de l’existence d’un élément des forces de l’ordre, les enquêteurs de la police affirment ne pas être disposés à se plier à toute sorte d’intervention quelle que soit son origine. Le problème dans ce méfait est de savoir d’où viennent ces armes.
T.M.