Depuis le début de l’année, le deuxième tronçon de la route des Hydrocarbures, à Ankorondrano et Alarobia, est en chantier. Des travaux d’élargissement, comme ceux qui ont été effectués sur le premier tronçon, et qui transformeront l’infrastructure en deux routes parallèles à deux voies.
La situation n’est pas sans conséquence sur la fluidité de la circulation, car les embouteillages sont inévitables aux heures de pointe autour de ce chantier. Les usagers, néanmoins, restent patients, malgré quelques actes d’incivilité devenus habituels dans la circulation tananarivienne. Les travaux, déjà bien avancés, en sont maintenant au bitumage de la chaussée. Ce qui contraint les équipes du chantier à condamner l’une des deux routes parallèles pendant que les engins s’activent sur l’autre. En conséquence, la route restée accessible, est ouverte à une circulation à double sens, avec son lot de ralentissement qui engendre inévitablement des embouteillages monstres, non seulement aux heures de pointe, mais quasiment durant toute la durée des travaux de bitumage. Les usagers notent, par ailleurs, que la chaussée semble, de premier abord, moins large par endroits par rapport à la largeur de l’autre tronçon de rue à Ankorondrano jusqu’au Boulevard de l’Europe, rendant la circulation encore moins aisée pour les automobilistes.
Taux de fréquentation. La circulation est ainsi particulièrement perturbée sur l’axe Alarobia depuis le début de cette semaine, dont les conséquences se ressentent sur les activités commerciales des magasins et bureaux des alentours. « Ce n’est que temporaire et nous avions déjà prévu de voir le taux de fréquentation de notre magasin, baisser sensiblement jusqu’à la fin de ce chantier. Mais c’est pour la bonne cause et nous prenons notre mal en patience. Dès que ces routes seront ouvertes à la circulation, je pense que le trafic sera nettement plus fluide », lance le gérant d’un magasin dans le centre commercial voisin.
En attendant, les usagers qui n’ont d’autres choix que d’emprunter cette route, devront s’armer d’une grande patience, notamment tous les soirs où la circulation est particulièrement dense à cet endroit menant vers Ivandry et l’axe Analamahitsy, ainsi que vers l’axe Anosivavaka et Ambohimanarina.
Hanitra R.