Ces derniers temps, on parle souvent des éléments des Forces de l’ordre qui sont déclarés de mèche avec des bandits. Hier, presque tous les médias ont dénoncé l’existence des gendarmes surpris en flagrant délit dans de trafic de cannabis et de trafic d’armes. Il est dit également qu’un autre gendarme était soupçonné dans une attaque à main armée commis le 18 septembre à Anosiavaratra dans le district d’Antananarivo-Avaradrano. Selon les informations publiées dans la presse et cela fait suite au rapport publié par les policiers qui se chargent de l’enquête, cet homme de la loi a été arrêté par des policiers du commissariat centrale de la sécurité publique d’Avaradrano à Sabotsy-Namehana lors de la fouille d’un autobus où les présumés bandits qui ont sévi à Anosiavaratra ont pris pour s’enfuir. En connaissance de cause et ayant suivi de près cette affaire, la Gendarmerie nationale veut apporter des précisions sur cette affaire tout en réfutant ladite implication de son élément dans ce méfait.
Selon le responsable du service de la Relation publique de la Gendarmerie auprès du Toby Ratsimandrava, le gendarme incriminé n’a rien à voir dans cette affaire. D’après lui, les policiers se sont trompés dans leur investigation pour ne pas dire qu’ils sont tombés dans la fausse piste. Pour justifier cela, cet officier supérieur de la Gendarmerie rappelle que ce gendarme, qui est un élément de l’Escadron blindé d’Ambatolampy, était présent dans cette localité pour une mission précise recommandée par ses supérieurs à savoir la sécurisation de la résidence d’un diplomate sis à Talata-volonondry. Ce dimanche était le jour de fin de sa mission. C’est pourquoi, il a quitté le lieu à 13h 05 après avoir rempli les procédures requises dont la passation de service et d’armes à son relève. Vers 13h20, il a pris un bus à l’endroit appelé Soleil levant, qui se trouve à près de 15 minutes de marche de la résidence du Consule. Or, les bandits qui étaient au nombre de 5 selon les témoignages des victimes et des riverains, étaient déjà sur le lieu depuis 13 heures et se sont passé à l’attaque à 13h 20. Le porte-parole de la Gendarmerie cite ce récit pour attirer l’attention de la Justice à bien étudier ce dossier qui devrait être déféré au Parquet ce jour.
T.M.