La situation est stationnaire actuellement selon les dires du directeur de la promotion de la santé auprès du ministère de la Santé publique.
La propagation de la peste a été maitrisée. Une situation qui « stagne » étant donné les dernières statistiques faites par le ministère de la Santé publique. Joint au téléphone, docteur Manitra Rakotoarivony, directeur de la promotion de la santé auprès du ministère de la Santé publique a fait savoir que « le nombre de décès n’a pas connu de modification ». Avant d’ajouter que « 31 personnes suivent actuellement des traitements ». Toujours lui d’expliquer que « les patients (les personnes suspectées avoir contracté la maladie) sont prises en charge par le ministère de la Santé publique ». Ladite prise en charge consistant « à traiter directement les personnes présentant des symptômes proches de ceux de la peste ». Ce qui devrait limiter autant que possible le nombre de personnes infectées par la maladie. Manitra Rakotoarivony d’ajouter que dans cette optique « les médecins ont reçu la consigne de prendre directement les dispositions nécessaires une fois qu’une personne suspecte se présente ».
Préventions. Les actions initiées par le ministère de la Santé publique pour contenir la propagation de la peste semblent fonctionner jusqu’ici. Et en appuie à celles déjà entamées, « une campagne de désinsectisation et de dératisation » sera menée à partir de ce jour dans plusieurs zones « à haut risque d’apparition de la peste ». Interrogé sur la question, le directeur de la promotion de la Santé, Manitra Rakotoarivony a fait savoir que « l’initiative sera effectuée avec le concours de la BMH ou Bureau Municipal d’Hygiène et la direction de lutte contre la peste ». « Un appui technique de volontaires se fera également pour permettre une meilleure sensibilisation des zones cibles », a-t-il enchéri. Il convient également de noter que Madagascar est en pleine saison pesteuse et que la meilleure façon de prévenir une épidémie est la préservation de l’hygiène. Ce qui est une responsabilité qui incombe à tout un chacun. Par ailleurs, même si les actions menées par le ministère de la Santé publique semblent marcher, le spectre de la psychose reste toujours.
José Belalahy