
Le ministère de la Santé publique vient de lancer hier la campagne de désinsectisation dans quelques quartiers d’Antananarivo.
Les quartiers d’Isoavimasoandro, d’Ambodihady, d’Ambodivona et d’Andravoahangy ont été choisis par le ministère de la santé publique et de ses partenaires pour lancer officiellement la campagne de désinsectisation en réponse à l’apparition de l’épidémie de peste. Pour ce faire, des descentes dans lesdits quartiers vont être effectuées durant trois jours pour « éliminer au maximum les puces » selon les dires du docteur Manitra Rakotoarivony, directeur de la promotion de la santé auprès du ministère de la santé publique. Joint au téléphone, ce responsable a tenu à expliquer que « des étapes précises doivent être suivies dans le cadre de la lutte ». Il convient de « désinsectiser d’abord. Puis de dératiser après » a-t-il lancé. Avant d’ajouter qu’il ne faut pas se tromper sur l’ordre des priorités. « Eradiquer les insectes tels que les puces vient avant la dératisation » a-t-il martelé. Pour ensuite enchérir que « si les rats sont tués en premier, les puces vont quitter leurs corps pour les maisons et foyers des populations ».
Zones. Profitant de l’occasion, le directeur de la promotion de la santé a tenu à annoncer les autres quartiers objets de la campagne de désinsectisation. Des descentes sont donc prévues dans deux jours à Ampasampito, Tsarahonenana, Andraisoro et Antohomadinika. S’en suivront les quartiers d’Anosibe, Fasan’ny karana, Andavamamba et Antohomadinika. « Ces quartiers sont classés comme étant des secteurs critiques, ayant hébergé des malades de la maladie ou présentant une forte insalubrité » d’après le docteur Manitra Rakotoarivony. Par ailleurs, le ministère de la Santé publique invite les populations à être vigilantes face à « la prolifération des rats, de la mortalité murine et la pullulation des puces ». Le ministère recommande également les populations « d’arrêter les feux de brousse » pour la raison que «les feux participent à l’émigration des rats vers les zones habitées ».
José Belalahy