Pas de match mais un champion de Madagascar, le GNVB. C’est l’issue de la finale du sommet de Madagascar de volley-ball hier au Petit Palais des sports.
L’équipe de GNVB était là au complet, bien échauffée, bien entourée. Et au coup de sifflet de l’arbitre Mamy Andriamamonjy, ils ont servi dans un camp d’en face vide. Au sifflet suivant, ils sont champions de Madagascar. « Respectueux des règlements et de parole donnée, la FMVB a tenu la finale et l’issue est connue. Le Cnaps sport étant absent, le GNVB est sacré champion » a expliqué le président de la fédération Andriamandimbisoa Jocelyn. La cause de leurs absences ? « Ils ont avancé des certificats médicaux pour 4 joueurs avec des incapacité de jouer de 2, 4 et 6 jours et ont demandé un report. Mais nous sommes déjà décidés à la tenue de cette finale »
« Ne rabaissez pas le volley malgache ». En face, la GNVB savoure son 6è titre national « je remercie tous ceux qui ont œuvré pour ce titre y compris le Cnaps sport », a tenu à préciser Hery Rakotomalala, président de GNVB. Profitant de la tribune, il est sorti de son silence « tout le monde a vu, moi surtout, que Jos par exemple, ne s’est pas blessé lors de la finale. Qu’il était déjà blessé au tendon d’Achille avant. Tout le monde a vu aussi ce qui s’est passé à Toamasina. Les infrastructures n’étaient pas aux normes et je n’en blâme pas la fédération. Par contre, ne rabaissez pas le volley- malgache avec des mensonges. Le Cnaps est une entité étatique de renom qui a son prestige. Le Cnaps sport est un club de volley-ball. Ne mettez pas tout dans le même bateau. On aime tous le volley-ball, on veut son essor et cessons la polémique ». A lui de dire qu’il s’agit d’une éducation et que ceux qui ont bénéficié de cette éducation par le sport le démontre aussi par les actes. Champions, ils le sont et se préparent maintenant pour la CCCOI du mois de décembre.
L’arbitre central tant incriminé par certaines têtes a répondu aussi « suivant la logique, quand cela n’avantage pas une équipe, c’est d’abord l’arbitre le fautif. Peut-être que c’est vrai pour une faute mais pas pour 25 points ! Nous ne sommes pas des anges mais nous savons ce que nous faisons », a expliqué Mamy Andriamamonjy. Selon lui, le volley a évolué « la FIVB encourage le spectacle et les règlements vont dans ce sens ». Entraîneur niveau II, instructeur national, il a renforcé que l’arbitrage n’est pas une sanction. Bref rideau sur la saison 2017. Et félicitations aux équipes finalistes.
Anny Andrianaivonirina