
S’étant tenu du 7 au 10 septembre dernier à Maroantsetra, le congrès national du mouvement chrétien des cadres et professionnels de l’église catholique s’est focalisé sur la lutte pour la sauvegarde de l’environnement.
« Quel monde laisserons-nous à nos futures générations ? ». C’est sur cette problématique que s’est déroulé le VIIe congrès national du mouvement chrétien des cadres catholiques (MCCP). Un mouvement d’action qui « vise à promouvoir la mise en pratique de la foi et la formation de personnes guides pour les autres ». Tirée de l’encyclique LAUDATO SI du pape François, la problématique avait pour but, pour les plus de cent participants venant de treize diocèses de la Grande Île, de réfléchir sur le thème de l’environnement et de déterminer les champs d’action pour les trois prochaines années. Ainsi, entrant dans le cadre de l’encyclique tiré du Pape François, le mouvement s’engage à se poser en témoin de la Grâce de Dieu dans la vie quotidienne. Ledit mouvement voudrait également effectuer un lobbying auprès des décideurs pour l’application de la justice. Le dernier point consiste également à faire connaître l’encyclique LAUDATOS SI là où il a besoin.
Focus sur l’environnement. L’une des résolutions du congrès national correspondait également à la politique environnementale. Notamment, sur la lutte contre la dégradation de l’environnement. Ainsi, le mouvement chrétien des cadres et professionnels catholiques entend contribuer à la restauration des forêts et de l’environnement humain. Ce qui devrait se faire par des actions de reboisement et de prohibition des produits nocifs à l’environnement. Le MCCP voudrait également développer des actions éducatives environnementales au niveau des établissements scolaires de base, des paroisses et auprès des familles. Ce qui ne se ferait pas sans une application « stricte » des lois relatives à l’environnement. Ladite application requiert toutefois des actions de sensibilisation au niveau des communautés cibles. Et dans ce cadre, de nouvelles approches devraient être adoptées étant donné le nombre d’actions de ce type déjà effectuées…qui n’ont pas vraiment eu de résultats positifs.
José Belalahy