La Galerie « Les Goyaviers » présente, du 1er au 31 octobre, la deuxième édition de l’exposition « L’art de la Terre Rouge et ses objets s’ouvrent au monde ». Plusieurs œuvres y seront exposées pour promouvoir l’art et l’artisanat malagasy.
« Commandeur de l’Ordre National des Arts ». C’est la distinction honorifique que Nirina Seurin a obtenue le 9 juin dernier, pour ses exploits et services rendus au pays. Une grande reconnaissance pour cette passionnée d’art et de Madagascar qui a longtemps travaillé dans le secteur artistique, non pas en créant, mais en soutenant plusieurs artistes malgaches. Nirina Seurin a commencé dans cet univers dans le service des expositions à la Bibliothèque Nationale de Paris. Elle a également créé sa propre entreprise de décoration d’ameublement, le Caprice d’Ecosse, à Glasgow. A ce titre, elle a participé au salon I Am Textile à Francfort en Allemagne. De retour à Mada, elle a continué ses activités de décoration intérieure pour des particuliers. Ce qui lui a permis d’étendre son portefeuille client vers des familles notables de la capitale. De fil en aiguille, elle a ouvert sa propre galerie d’art Les Goyaviers à Ambatonakanga, où elle expose plusieurs artistes malgaches de renommée internationale. Parmi eux, Chan, Raparivo, Léon Fulgence, Marcel Razanakotoarison, mais aussi de jeunes talents.
Trentaine d’œuvres. Du 1er au 31 octobre prochain, Nirina Seurin présente la 2e édition de l’exposition « L’art de la Terre Rouge et ses objets s’ouvrent au monde ». Toujours en partenariat avec la galerie « Le Grand Bay » à Maurice, cet échange culturel permet aux œuvres des artistes malgaches d’être exposées dans les deux pays. Pour cette deuxième édition, on retrouve une trentaine d’œuvres des artistes tels que Chan, Léon Fulgence, Georges Rakotoarimanana, mais aussi Dzery, un aquarelliste qui propose aussi ses toiles. On retrouvera également Tsu Tsu, Terre, Le Village et Clair Obscur. Le vernissage de l’expo se tiendra au Louvre le jeudi 5 octobre prochain, parrainé par Tsilavina Ralaindimby. Les œuvres y seront exposées jusqu’au 31 octobre.
Anjara Rasoanaivo