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mardi, juillet 15, 2025
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Amoron’ i Mania : Difficulté d’accès des paysans à l’aménagement rural

L’accès des associations paysannes à l’aménagement agricole n’est pas toujours évident, tout comme l’accès de la population aux infrastructures de base en milieu rural.

La mise en œuvre du projet PURSAPS (Projet d’Urgence pour la Sécurité Alimentaire et Protection Sociale) par le BVPI (Bassin Versant et Périmètres  Irrigués) a permis  d’améliorer d’une façon très significative les avancées  en matière de gestion des bassins versants et des terres, de réhabilitation des périmètres irrigués et des infrastructures critiques dans la région d’Amoron’i Mania.

Préservation. Contribuant ainsi à la préservation de l’environnement et des revenus des familles  des paysans producteurs ainsi que la réduction des vulnérabilités. Comme c’est le cas de certains petits producteurs  rizicoles qui ont réalisé un rendement allant jusqu’à six tonnes à l’hectare. 1 192 ha de périmètres irrigués  ont été  réhabilités ainsi que des infrastructures afférentes, soit une augmentation de superficie rizicole cultivable de 448 ha. 2 168 paysans dont 297 femmes et qui ne sont autres que des propriétaires des terres, érigés en associations en sont les bénéficiaires. Malheureusement, il a été constaté, sur ces aménagements concernant les 1 192 ha, que, moins de 24 %, seulement, soit 278 ha ont été cultivés en riz. Soit un manque à gagner énorme.

Difficulté d’accès. Autrement dit, ces petits producteurs rencontrent des difficultés d’accès à ces aménagements pour de nombreuses raisons, comme  l’absence de capacité  financière. Aggravée par la culture de crédit qui reste et demeure un sujet tabou dans la majorité des cas. Ces  producteurs ne peuvent donc pas faire plus et restent à l’échelle de petits exploitants avec des superficies de terres inexploitées, mais exploitables, plus particulièrement visible dans la partie ouest de la région. Les problématiques du contexte à savoir : l’absence de  service agricole et l’approvisionnement en intrants agricoles, la dégradation et mauvaise gestion des réseaux hydro agricoles et de l’infrastructure ont été  certes  en partie résolus, le temps d’un projet. Ce dernier qui  prendra fin d’ici peu et dont la  vulgarisation des bonnes pratiques, la capitalisation des acquis, la pérennisation des actions relèvent toujours d’une issue incertaine et qui fait aussi partie des problématiques du contexte.

Anastase

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