La nuit du mercredi, le quartier de Behoririka était le théâtre d’un incendie mortel. Emprisonnés dans leur maison en feu, une mère de famille de 38 ans et son fils de trois ans y ont perdu la vie. Leurs dépouilles calcinées ont été retrouvées juste près de la porte de la maison. Selon les informations, le drame s’est déclaré vers 19h du côté de l’escalier menant vers Ankaditapaka à partir de Behoririka. « Nous avons reçu le premier appel à 19h 36 et des éléments ont débarqué sur le lieu quelques minutes après, soit exactement à 19h 42», raconte le Capitaine Rakotondrabe, chef de corps des sapeurs-pompiers de la commune urbaine d’Antananarivo. Une fois sur les lieux, ils ont vu une maison traditionnelle à étage en train d’être consumée par le feu. D’après lui, quatre camions-citernes ont été déployés dont deux venaient de la caserne d’Andravoahangy et deux de Tsaralalàna. D’après lui, le feu a été maîtrisé 15 minutes plus tard. Il est complètement éteint à 20h 10. C’était à ce moment que les soldats de feu ont trouvé les dépouilles des victimes à l’intérieur de la maison en flamme juste près de la porte. « Ce qui signifierait que la mère et l’enfant avaient tenté de se sauver, mais en vain à cause de l’intensité de l’incendie», estime le Chef de corps. D’après lui, la vétusté de la construction dont une partie de la toiture était couverte d’une bâche en plastique a favorisé la propagation du feu. Pour le moment, l’origine de l’incendie n’est pas encore déterminée. Mais les circonstances de l’accident laissent penser qu’une bougie en soit l’origine. Puisqu’il s’agissait d’un incendie mortel, des éléments de la brigade criminelle de la police nationale et des agents du bureau municipal d’hygiène de la CUA ont constaté le fait.
T.M.