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jeudi, juillet 3, 2025
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CUA-Taximen : Deux poids, deux mesures du préfet de police

Le préfet de police d’Antananarivo n’a plus droit à l’erreur pour ne pas être taxé de favoriser une récupération politique du mouvement de certains « taximen ».

Les regards seront à nouveau  braqués sur la préfecture de police d’Antananarivo après l’expiration du délai d’ultimatum lancé par le FTAR.

Deux poids, deux mesures et manquement à sa principale mission qui est la préservation de l’ordre public dans son ressort territorial. C’est ainsi que bon nombre d’observateurs ont qualifié l’irresponsabilité du préfet de police d’Antananarivo, le général Angelo Christian Ravelonarivo, lors de la manifestation dans la rue de la Capitale des taximen qui contestaient la décision de la CUA de confier la contre-visite à l’Omavet. C’était le 19 septembre dernier. La manifestation a bloqué et paralysé les circulations, allant du « Tanimena Be » Ankorondrano à l’Avenue de l’Indépendance Analakely. Soit, le FTAR (Fikambanan’ny Taxi eto Antananarivo-Renivohitra) a complètement ignoré la préfecture de police qui devrait accorder l’autorisation de manifester, soit cette association des Taxi s’est conformée à la procédure en demandant cette autorisation et le préfet de police a donné son feu vert. Que ce soit la première ou la seconde hypothèse, le résultat est le même : l’ordre public- dont le préfet est le gardien en tant que représentant de l’Etat au niveau de la commune urbaine d’Antananarivo- a été perturbé et la manifestation a causé des désagréments aux usagers des routes de la Capitale. Or jusqu’à présent, les organisateurs de cette manifestation notoirement illégale ne sont pas inquiétés.

Aucune grenade lacrymogène. Aucune grenade lacrymogène n’a été lancée pour disperser les participants à la manifestation publique des « taximen » de la Capitale. Contrairement à ce qui s’est passé le 8 juillet 2017, jour où la descente dans la rue organisée par le TIM dans le cadre de son 15e anniversaire a été réprimée par les forces de l’ordre au niveau d’Andohan’Analakely. Avant-hier, le FTAR, à l’issue d’une rencontre avec l’équipe de la Commune urbaine d’Antananarivo conduite par la maire Lalao Ravalomanana, a annoncé qu’il allait redescendre dans la rue après l’expiration du délai (deux semaines) de son ultimatum si la mairie ne revient pas sur sa décision. Le préfet de police a été déjà averti de cette annonce. A rappeler qu’une frange des « taximen » qui ont répondu avant-hier à l’invitation de la CUA contestait les décisions prises lors de la rencontre, tandis que la majorité a accepté de travailler avec la mairie pour que la contre-visite exigée aux taxis soit faite dans l’intérêt aussi bien des usagers que des « taximen ». La mise en place des commissions au niveau des 33 secteurs des taxis à Tana a été décidée. Et la CUA a promis de poursuivre le dialogue et la concertation avec les « taximen ». D’après la commune urbaine d’Antananarivo, il y a deux associations de taxis à Tana, à savoir le FTAR et l’ASTAZON (Association des Taxis Zone Nationale). Par ailleurs, il y a des « taximen » qui ne sont ni membres ni du FTAR, ni de l’ASTAZON. Cette dernière catégorie de « taximen » constitue la majorité des 7 800 que compte actuellement Antananarivo-Renivohitra.

R. Eugène

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