
L’objectif du ministère du Commerce et de la Consommation est de mettre à la disposition des consommateurs, une quantité importante de riz importé pour réguler les prix par le jeu de l’offre et de la demande.
La période de soudure ne fait que commencer. Mais déjà, les prix du riz flambent sur le marché. Le riz de luxe par exemple affiche un prix exorbitant, jusqu’à 620 ariary le « kapoaka ». Heureusement qu’il y a encore le riz importé dont les prix affichés sont de moins de 500 ariary le « kapoaka ». En somme et comme le souhaite l’administration, l’introduction de riz importé devrait jouer un rôle régulateur des prix.
Abordables. A cet effet, d’ailleurs, le ministère du Commerce et de la Consommation a lancé depuis quelques semaines une vaste opération d’importation de riz. « Notre objectif est d’atteindre entre 30 000 et 35 000 tonnes d’importation par mois » a déclaré, hier, lors d’un point de presse, Rakotomanga Soloalitiana, Directeur de la Consommation et de la Concurrence. Et pour rendre les prix encore plus abordables, le riz importé est détaxé, c’est-à-dire qu’il n’est pas assujetti des droits de douanes et des taxes d’importation. Et pour s’assurer du bon fonctionnement de ce processus d’importation et de distribution, le ministère de tutelle réalise des descentes sur terrain. « Les missions consistent à vérifier si les réglementations en la matière sont respectées et si le circuit de distribution se déroule comme il faut » selon toujours le Directeur de la Consommation et de la Concurrence.
Consommable. En tout cas, ce dernier a rassuré sur le fait qu’il y aura suffisamment de stock pour faire face à la période de soudure qui ne prendra fin qu’en avril 2018. Un stock destiné à pallier la flambée des prix du riz local. Faut-il en effet rappeler que la dernière saison a été une catastrophe à cause notamment d’une faible pluviométrie. « On ne peut pas reprocher aux paysans cette hausse du riz local, car il faut également préserver leur intérêt ». Le système de laisser aux consommateurs, le choix entre acheter du riz local de bonne qualité, mais plus cher, ou opter pour du riz d’importation, qui est bien évidemment de moindre qualité. Mais consommable puisque, à chaque importation, des échantillons sont envoyés en laboratoire. Après contrôle, le riz fait l’objet d’une délivrance de certificat de consommabilité. En somme, le riz d’importation est parfaitement consommable. Et son prix est encore appelé à baisser, puisque dans les pays fournisseurs, la tendance est actuellement à la baisse.
R.Edmond.