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mardi, septembre 16, 2025
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Décès : Le chorégraphe Rudi et le virtuose Jean Félicien Ratefy rejoignent les firmaments

Rudi, pionnier du hip-hop, a tiré sa révérence à 40 ans

Pour la énième fois cette année, la mort a doublement frappé le monde artistique malgache. D’un côté le Coach Rudi, de l’autre, le pianiste Jean Félicien Ratefy. L’un comme l’autre, ces deux hommes ont une grande notoriété dans leur domaine.

Un choc ! Sans crier gare, le coach Rudi s’en est allé dans la fleur de l’âge. La mort a fauché le chorégraphe de 40 ans. Victime d’accident vasculaire cérébral et de fatigue générale, il a succombé mardi. Poids lourd de la danse urbaine, Rudi Angelson Rehava, de son vrai nom, a été une grande figure de la discipline depuis les années 1990 autant sur scène que sur le petit écran. Membre du groupe « Up the rap », il a fait partie des pionniers de la danse hip-hop dans la Grande Ile et non moins co-fondateur de la formation « Family Adams ». Dans la même foulée, il a introduit la capoeira, cet art martial afro-brésilien qui s’apparente plus à la danse, à Madagascar.

Hommages. Sur la toile, les hommages fusent de toute part. Pour Navin Isaak, chorégraphe, Rudi a été celui qui l’a poussé à exploiter son talent et à tenter sa chance dans la capitale. « Il a beaucoup contribué à ma progression. Généreux, il n’hésitait pas à donner de son temps pour les conseils et les partages d’expérience entre chorégraphes », avance le danseur.
Aussi discret soit-il, beaucoup de monde se remémore d’un homme modeste mais surtout d’un acteur culturel très actif dans le domaine. « Rudi Rehava, a révolutionné la danse à Madagascar et brillamment porté haut le flambeau du pays à l’international avec ses compagnons de route de Up The Rap. Et non moindre, de par le partage, il a toujours voulu transmettre son savoir et son attitude humble, aux différentes générations de danseurs malagasy… » Enchaîne Eva Lovaniaina, ancienne danseuse.
La semaine dernière, il a encore assuré les formations des festivaliers dans le cadre du festival d’art urbain Striarty à Antsiranana. Sa dépouille est arrivée hier soir dans la Capitale. La veillée funèbre se tiendra par contre à la « Tranompokonolona Analakely » demain avant d’entamer son dernier voyage à Toliara.

Jean Félicien Ratefy, victime d’infarctus a rejoint Jeanot Rabeson

Jean Félicien, le maestro. Dans les années 80/90, le nom de Jean Félicien Ratefy était associé à l’émission « Chante ma valiha » à la radio nationale. Dorénavant, c’est dans l’au-delà que l’organiste fera chanter les anges au rythme de son piano. Victime d’infarctus, il a été hospitalisé pendant une semaine avant de rendre l’âme à l’âge de 73 ans.

Ayant plusieurs casquettes, il a été à la fois, journaliste et musicien. Cependant, c’est surtout sa carrière de pianiste qui a fait briller le musicien en l’emmenant aux quatre coins du monde. Effectivement, accompagné de ses enfants Julie et Tony, il a animé les soirées dans un grand hôtel en Egypte. Mise à part son activité au sein de l’église en tant qu’organiste, il a forgé sa notoriété à la radio en donnant le micro aux artistes. Parallèlement à sa carrière de pianiste, Jean Félicien Ratefy est à l’origine de l’école de musique Ratefy sis à Ankadifotsy. Par ailleurs, bon nombre de musiciens ont été formés par ce pianiste de renom. Les obsèques sont prévus se tenir à l’Ecar Ankadifotsy demain à 12h30.
Aina Maharindra

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