Et pro ne signifie pas toujours être riche en sport. Notre étude du jour se base sur le salaire des professionnels en France ou des semi-pros. Le métier de footballeur professionnel rime souvent avec beaucoup de salaire. Or ce n’est pas toujours le cas. A vous de voir.
Au Luxembourg, le salaire minimum est plus élevé que partout ailleurs en Europe : 1.999 euros bruts mensuels contre 1.480.27 euros en France et 215 euros en Bulgarie. La moyenne des salaires des joueurs de ligue 2 avoisine les 14.000 euros par mois. Dans la vie civile, c’est énorme. Il faut savoir aussi que sur 1.100 joueurs pro, il en a 250 tous les ans qui ne retrouvent pas de contrat automatiquement et en début de chaque saison, une centaine attend de retrouver un club.
En Ligue 2, en France, les joueurs pros de ligue 2 sont bien lotis. Pas autant qu’en ligue 1 mais cela vaut le coup. 1.3% des joueurs de L2 touche moins de 280 euros par mois. Ils sont 2.6% à recevoir moins de 940 euros net ; 10.7% voient leur salaire varier de 940 à 1.880 euros ; 20.2% sont dans une fourchette comprise entre 1.880 euros et 3.800 euros ; 22.3% entre 3.800 euros et 7.500 euros ; ils sont plus d’un quart à toucher 7.500 à 14.000 euros net mensuel. Cela devient plutôt confortable, 12.9% touche jusqu’à 28.000euros. Puis, on arrive dans des salaires luxueux pour la L2. Ainsi, moins de 1% touche entre 28.000 et 56.000 euros. De rares exceptions dépassent les 95.000 euros net mensuel. Abel Anicet avec une valeur marchande à 2.7 millions d’euros est probablement le joueur malgache le mieux payé.
Pour revenir à Madagascar, c’est le flou total côté salaire. On n’est pas encore dans un monde de professionnels ou si, mais à petites doses. Chaque club a ses offres, les uns proposent des travaux de sécurité, de cadre ou autres aux footballeurs qui jouent pour eux, d’autres les mettent dans un autre style tout payé mais sans salaire. Les primes existent certes mais ce n’est pas automatique.
Anny Andrianaivonirina