La 39e Conférence générale de l’UNESCO à Paris (France) a vu le ministre des Affaires étrangères Henry Rabary-Njaka développer les grandes lignes de la politique nationale de l’éducation. Il a remplacé à cet effet le ministre Paul Rabary endeuillé. Madagascar a parlé des réformes projetées dans l’éducation, dont le programme sectoriel pour l’Education (PSE) et le projet CAPED (renforcement des capacités pour l’Education 2030) qui vise une formation de 5 000 jeunes sur tout le territoire. Henry Rabary-Njaka a réitéré dans ce sens la reconnaissance de Madagascar envers l’UNESCO « la place de l’UNESCO est incontournable dans le domaine de l’éducation, de la jeunesse et de la préservation de l’environnement ». Conscient que le sport rassemble les populations et contribue à la consolidation de la paix et à la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD), le ministre Rabary-Njaka a annoncé la décision de Madagascar d’accueillir en 2018, la rencontre africaine sur la mise en œuvre du plan d’action de Kazan. Tout en invitant les pays membres « à venir à Antananarivo pour cette grande conférence africaine, l’année prochaine ».
Pour sa première intervention à l’UNESCO, Henry Rabary-Njaka a remercié Irina Bokova, ancienne D.G. de l’UNESCO, Audrey Azoulay futur D.G. ainsi que la présidente de la Conférence, Zohour Alaoui, ambassadrice permanente du Maroc auprès de l’UNESCO.
Anny Andrianaivonirina