
Le travail « non décent » touche également les agents communautaires du centre de santé de base de niveau II de Betania-Toliara. Ce qui a provoqué leur mécontentement.
La lutte contre la malnutrition piétine dans la région Atsimo-Andrefana. La cause, un personnel de santé, notamment les agents communautaires, peu satisfait de ses conditions de travail. En effet, ils ne recevraient que « 3 000 ariary d’indemnité par jours durant cinq jour d’activités de sensibilisation et d’animation dans le cadre de la lutte contre la malnutrition ». Ce qui est peu par rapport à la cherté de la vie », a fait comprendre un agent communautaire du centre de santé de niveau II (CSB II) Betania Toliara I. Ce dernier d’ajouter que « les indemnités ne sont pas conformes aux travaux effectués par les agents de communautaires lors des activités en question ». Il convient de noter que les tâches des agents communautaires consistent à sensibiliser, à informer et à conscientiser la population dans la lutte contre la malnutrition ainsi que d’autres luttes pour une meilleure santé publique dans les communautés locales. Les agents communautaires de la région Atsimo-Andrefana estiment donc que les 3 000 ariary ne sont pas suffisants et que les responsables étatiques devraient prendre les mesures adéquates pour régler la situation.
Attentes. Les agents communautaires auprès du centre de santé de base niveau II Betania-Toliara I sont dans l’impasse. En effet, des actions de revendication auraient déjà été effectuées auprès des responsables du ministère de la Santé publique. « Nous avons à maintes reprises demandé à ce que les responsables du ministère de tutelle prennent leur responsabilité et résolvent la situation mais en vain », a lancé un agent communautaire qui a préféré taire son nom. Un autre de ses collègues d’affirmer que « les agents communautaires n’ont eu jusqu’ici que des promesses de la part des responsables ministériels concernés ». La situation actuelle a des conséquences considérables sur la qualité de service de la santé publique de la région. Le personnel concerné n’est, en effet, plus motivé à bien faire son travail. Ce qui a provoqué des régressions quant aux actions menées pour lutter contre la malnutrition.
José Belalahy